Critique | Séries/Télé

Après le manga, la série Les Gouttes de Dieu se déguste comme un bon vin

3,5 / 5
© Fabien Malot / FTV / MLJ
3,5 / 5

Titre - Les Gouttes de Dieu

Genre - Drame

Réalisateur-trice - Quoc Dang Tran

Quand et où - Lundi 27 mai à 21 h sur France 2

Casting - Avec Fleur Geffrier, Tomohisa Yamashita, Stanley Weber

Nicolas Bogaerts Journaliste

Les Gouttes de Dieu, nouvelle série à découvrir ce lundi soir sur France 2, promène son mystère dans les coulisses des vignobles français.

Coproduction d’origine contrôlée France Télévisions et Apple TV+, Les Gouttes de Dieu, adaptation d’un manga signé Shu Okimoto, sanctifie l’aura mystique du vin et les lignages familiaux contrariés. Lorsque l’influent œnologue et critique français Alexandre Léger décède à Tokyo, il laisse derrière lui une cave riche de 87 000 bouteilles. Dans son testament, il a pris soin de placer ce prestigieux héritage au centre d’un duel entre son protégé Issei Tomine (Tomoshisa Yamashita) et sa fille Camille (Fleur Geffrier). Pour décrocher le lot de quilles, il leur faudra remporter une série de tests exigeants et d’épreuves tatillonnes. Chacun des duellistes a des comptes à régler avec son propre écosystème d’origine: Camille avec son père défunt dont elle vit éloignée depuis longtemps, et Issei avec sa famille élitiste, pur produit du traditionalisme nippon, qui goûte fort peu sa passion pour le vin.

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Les Gouttes de Dieu avance comme un assemblage de drame de transmission et de thriller soyeux. Même si la série se montre soucieuse de parité (dans le manga, ce sont deux frères qui s’affrontent), elle ne se dépêtre pas d’assignations clichés: à Camille l’émotion et l’intuition, à Issei la science et le savoir. Sondant leurs profondeurs avec malice et élégance, la série est goûtue et charpentée, malgré une partition qui laisse peu de place aux débats autour de la prééminence du glouglou ou du capitalisme viticole.

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