Fukushima, 10 ans déjà: les répliques du séisme dans les mangas, les films et les romans
Dix ans déjà depuis le tsunami et l’accident de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011. De façon frontale ou métaphorique, le manga s’est entre-temps copieusement emparé de ce traumatisme, prenant le pouls d’une nation blessée et laissant une trace de ce qui n’est pas apparu dans les médias.
Vendredi noir, vendredi point de bascule. Même pas un vendredi 13. Ni un vendredi 4, qui est le chiffre porte-malheur au Japon. Non, un simple 11, qui semble devenu un code déclencheur de désastres après le nine eleven. Vendredi 11 mars 2011, donc, three eleven comme on le dit parfois au Japon, un séisme de magnitude 9 se produit à 130 kilomètres au large de Sendai, au nord-est du pays. Et la vague plonge sur l’archipel. Vague aquatique, puis vague de radiations. Violence, sidération, téléphone qui ne capte pas, angoisse de perdre un proche sans jamais retrouver son corps… Précisons que si l’Occident parle de « Fukushima« , on évoque plutôt au Japon « le grand séisme de l’Est du Japon« . Ou « la triple catastrophe« : le tremblement de terre, qui déclenche le tsunami, qui déclenche l’accident de la centrale Fukushima Daiichi. Afin d’amoindrir lâchement les torts humains du dernier incident? Peut-être, mais il faut aussi comprendre que pour les gens du Nord-Est, l’alliance séisme-tsunami est le drame immédiat. Ce sont ces deux calamités qui ont détruit le paysage, emporté les habitations, créé paranges et orphelins, avant même l’évacuation du périmètre irradié.
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Après la sidération viennent les réactions. Celles des citoyens et des artistes. Le musicien (et militant antinucléaire) Ryûichi Sakamoto, par exemple, pose le pied en zone sinistrée pour réparer et remplacer les instruments de musique des écoles -quelques années plus tard, il utilisera lui-même dans l’album Async un piano mutilé dont il a pansé les blessures après l’avoir trouvé dans les décombres. Côté mangakas, les réponses varient du calme à la tempête. Certains comme George Morikawa (Ippo) se déplacent eux aussi en terre blessée pour offrir espoir et sourires. Keiji Nakazawa, l’auteur de Gen d’Hiroshima, survivant de la bombe qu’il a vue exploser de ses propres yeux en août 1945, s’engage furieusement contre le nucléaire civil. Jirô Taniguchi (Quartier lointain), effondré, envisage d’arrêter le dessin. D’autres choisissent au contraire de continuer à divertir les lecteurs. Puis, la triple catastrophe commence à prendre place dans les oeuvres, de façon frontale ou indirecte. Aucun traumatisme, à vrai dire, ne semble s’être incarné dans la BD japonaise de manière aussi puissante et pléthorique. On pourrait penser qu’un drame comme Hiroshima la tapisse en long et en large mais, en réalité, il apparaît peu: selon le spécialiste universitaire Masashi Ichiki dans la revue IJAPS (2011), à peine 74 mangas ont pris pour sujet (principal ou partiel) la bombe entre 1951 et 2010, dont beaucoup d’histoires courtes. Évidemment, il faut aussi prendre la mesure de l’impact invisible et inconscient de la défaite par l’atome sur la pensée japonaise. Et considérer que l’industrie du manga, après-guerre, a mis du temps à se relever et s’adressait plutôt aux enfants. Par ailleurs, tout artiste ne peut se sentir légitime pour raconter Hiroshima ou le séisme de Kobe de 1995, autre traumatisme national, là où les effets du 11 mars 2011 se sont directement fait sentir à Tokyo (violentes secousses ou coupures de courant, sans parler de la menace des radiations), qui est le lieu où se trouvent de nombreux auteurs et tous les grands éditeurs. Alors, les concernés ont pris le crayon. Depuis lors, le manga est devenu l’une des meilleures façons de comprendre le Japon post-2011 et les multiples angles de la catastrophe. Surtout ses angles morts, la partie de l’Histoire qui n’apparaît pas dans les médias, jusqu’à explorer les entrailles de Fukushima Daiichi.
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Japon, derrière le rideau
Si Kazuto Tatsuta n’avait pas décroché un job d’ouvrier dans la centrale en plein démantèlement, entre 2012 et 2014, il serait sans doute resté inconnu. D’ailleurs, il utilise un pseudo et n’apparaît pas sans son masque de catch. Parce qu’il n’a aucune envie de dévoiler qui se cache derrière Au coeur de Fukushima (2013), son compte-rendu incognito de Fukushima Daiichi, lieu qu’aucun journaliste ou photographe ne pouvait alors approcher. C’est à sa sortie un document exclusif et tout à fait pris au sérieux, les seules images de l’intérieur de la centrale. À tel point que ce reportage BD devient la source la plus célèbre sur son sujet. Pas d’élan de vertu dans la démarche de Tatsuta, cependant. On peut même parler d’opportunisme: « J’étais à l’époque un mangaka sans succès, et vu l’ampleur de la catastrophe, je savais que si j’étais témoin de choses intéressantes, je pourrais les coucher sur papier« , confiait-il en 2016 à la revue Kaboom. Un opportunisme tout de même doublé d’une volonté de constater personnellement la réalité du terrain, pour la confronter aux informations -officielles ou conspirationnistes- qui tombent de toutes parts. À l’arrivée, pourtant, la situation semble globalement sous contrôle et le quotidien, banal. On est loin d’un enfer sur terre. « Je n’ai pas mis au jour une terrible vérité que l’on aurait essayé de nous cacher« , déclarait l’auteur dans le même entretien. À tel point que certains lecteurs le soupçonnent de collusion avec TEPCO, la société exploitante de la centrale, ou de cacher des velléités pronucléaires. Si chacun se fera son opinion, ce document factuel et clinique (vide d’intérêt pour qui ne s’intéresse pas au sujet, soyons honnête) reste une incroyable somme d’informations sur la zone protégée, schémas et données à l’appui, et sur les sentiments des travailleurs du nucléaire.
Pour trouver un point de vue plus engagé, il faut retourner en arrière. En 1984, déjà, l’auteur alternatif Susumu Katsumata -qui a étudié la physique nucléaire- s’était rendu dans les centrales Fukushima Daiichi et Daini pour en tirer des reportages sur le labeur ingrat de ceux qu’on nomme les « Gitans du nucléaire« , les travailleurs sous-sous-sous-traitants. Les deux récits Les Invisibles du nucléaire et Devil Fish, republiés au Japon fin 2011 (dans un recueil paru ensuite en français sous le titre Poissons en eaux troubles), frappent par leur contraste avec le travail de Tatsuta. Katsumata, sans manquer de rigueur factuelle, expose la vérité crue du danger des radiations sur les ouvriers et alerte ainsi sur le sort qui touchera les citoyens, hors des centrales, en mars 2011. Une contamination symbolisée par des pétales de cerisiers noirs imprimés sur le corps…
Cette contamination du peuple est le sujet du bouleversant Daisy, lycéennes à Fukushima (2012) de Reiko Momochi. Sur base de témoignages des habitants de Fukushima, autre « partie oubliée de l’histoire », l’autrice retrace le jour d’après pour une jeune fille restée dans sa ville, à 60 kilomètres de la centrale écorchée. Sous sa facture graphique archétypale, Daisy plante des bombes. Les grands yeux brillants dissimulent le profond désarroi de ces ados pour qui tout s’est effondré. Renoncer à donner la vie, parce qu’on ne sait pas ce qu’on a dans le corps. Renoncer à cultiver ses terres, devoir cacher ses origines. Avoir une peur panique de la pluie qui tombe, endurer une peau maculée de sueur parce qu’on ne peut plus se laver. Voir les enfants saigner du nez, forcés de rester enfermés sans comprendre pourquoi, bombardés de mots d’adultes au point d’appeler leurs jouets Césium ou Capitaine Microsievert. Daisy, comme le tiers des titres consacrés frontalement au 11 mars traduits en français, est publié par Akata, éditeur écolo installé dans un village du Limousin. « Notre but n’était pas juste de parler de Fukushima mais aussi de mettre ces problématiques en miroir avec la situation en France, explique le directeur éditorial Bruno Pham. La France est l’un des pays qui compte le plus de centrales nucléaires. Et certaines dans le Sud sont sur des zones sismiques… » Leur projet éditorial: proposer une vision panoramique des faits sous l’angle social, écologique, humanitaire (Je reviendrai vous voir) ou politique (Colère nucléaire), pour une meilleure compréhension d’ensemble.
Le monde d’après
À côté des mangas-reportages, la catastrophe a aussi pris place dans les oeuvres de façon plus personnelle ou latente. Dans Colère nucléaire (2012), Takashi Imashiro revendique sa subjectivité totale (antinucléaire et de gauche) et dessine pendant deux ans le journal de ses réactions en temps réel, depuis Tokyo, face aux informations relayées. Mais au Japon, parler de politique en public est considéré comme impoli. C’est donc l’incendie: l’auteur encaisse les flammes des lecteurs. D’autant plus qu’il s’attaque au double tabou du nucléaire et de l’erreur humaine, à l’inverse par exemple d’Au coeur de Fukushima, qui ne prend jamais parti, ou de Daisy, qui traite des conséquences mais pas des causes. Cette irrévérence rend le point de vue d’Imashiro précieux, même s’il faut l’aborder avec beaucoup d’esprit critique.
Imashiro reste un cas isolé. Rares sont les auteurs prêts à assumer leurs convictions -sauf quelques exceptions comme le rebelle Hideki Arai (Ki-itchi!!), qui réagit en dessinant la centrale sous la forme d’un pénis. C’est donc plutôt dans les références indirectes ou les métaphores qu’on peut prendre le pouls des différentes facettes de l’âme japonaise post-2011. Plusieurs oeuvres prennent évidemment pour thème la résilience et le deuil, comme Chiisakobé (2012) ou L’Oiseau bleu (2014), tous deux nourris du drame de mars 2011. Mais il existe des cas moins évidents, comme Le Monde selon Setchan (2018) où l’autrice Tomoko Oshima appelle en quelque sorte à un réveil des jeunes générations, connues pour leur faible engagement politique. Dès la première page, elle tue symboliquement la jeunesse nippone « d’avant », en faisant mourir son héroïne qui en est l’incarnation (le reste du livre est un long flash-back). Dans la vraie vie, cependant, il ne semble pas exister de jeunesse d’après, ni de peuple d’après tout court, et c’est en somme ce que raconte Dead Dead Demon’s DeDeDeDe Destruction (2014) d’Inio Asano, dont l’idée de départ est qu’un énorme vaisseau extraterrestre stationne au-dessus de Tokyo « depuis trois ans« , comme une allégorie du danger radioactif. Mais il n’attaque pas, alors plus personne n’y prête attention, ignorant que l’envahisseur s’est déjà infiltré à la surface.
Dans un registre plus mainstream, l’auteur d’action Boichi se mue en éclaireur des jours meilleurs avec le surprenant The Hunt for Energy (2012), qui met en scène la quête d’une énergie saine après le traumatisme de Fukushima. Faute de ventes, la série s’arrête, mais pour Pascal Lafine, éditeur de l’ouvrage chez Delcourt, celle-ci peut être vue comme les prémices du best-seller actuel Dr. Stone (2017), du même artiste, qui présente un monde post-catastrophe où la nature a repris ses droits tandis que l’essentiel de l’Humanité a été changé en pierre. Dans l’idée que « si on ne décide pas de changer les choses aujourd’hui, on risque de se retrouver dans l’univers de Dr. Stone ». Une tendance à représenter la révolte de la nature face à l’homme a d’ailleurs germé au lendemain de 2011, avec des titres comme Versus Earth (2012) ou Green Worldz (2013), mais Satoko Inaba, directrice éditoriale de Glénat manga, met le doigt sur une autre mode de masse qui dit quelque chose de son temps: le genre dit isekai (« autre monde »), dans lequel un personnage lambda se retrouve plongé dans un monde parallèle beaucoup plus excitant. Peut-être pour répondre à un besoin d’être exfiltré d’une terre insauvable. Elle précise: « Il y a aussi eu énormément de titres tranche-de-vie où tout se passe à moins de deux mètres de rayon du personnage. Au lieu d’aller sauver l’Humanité ou se dépasser pour obtenir quelque chose d’inatteignable, comme c’était le cas des mangas qui étaient auparavant populaires, on attend que quelque chose d’incroyable nous arrive et modifie notre vie« , explique-t-elle, avançant qu’aujourd’hui, avec un Demon Slayer (dernière grosse sensation mainstream), la tendance semble avoir changé. « Mais il est clair qu’une partie de la population en a marre de faire des efforts, après avoir vu que tout ce qui était construit pouvait être détruit d’un moment à l’autre. »
Au temps du virus
Aujourd’hui, rares sont les mentions explicites au 11 mars 2011 dans le manga. Bien sûr, le nucléaire surgit toujours çà et là, comme dans Une brève histoire du Robo-Sapiens (2018), dans lequel un robot surveille une infinité de déchets radioactifs enfouis sous terre, tandis que l’Humanité confinée vit sa lente déliquescence. Mais il est clair que la crise du Covid-19 a pris le pas. Une fois encore, et bien que le Japon ait été moins touché que nous, le manga a réagi de façon rapide et pléthorique, principalement à coups de récits personnels du nouveau quotidien (encore non traduits). De toute manière, les mangas feuilletonesques ancrés dans le réel doivent prendre en compte la crise sanitaire, faute de quoi le récit se passera dans une sorte d’utopie uchronique. Ainsi, les masques buccaux ont commencé à se multiplier et un manga comme Kosaku Shima (inédit en VF), qui suit depuis 1983 la vie d’un employé gravissant les échelons du monde de l’entreprise, a intégré le virus dans son récit. Dans le dernier épisode, le héros vieillissant a perdu le goût et l’odorat, et le suspense est de savoir s’il s’en sortira.
Le plus saisissant, au fond, est la manière dont les deux menaces invisibles – radiations et virus – se répondent. Alors que nous sommes désormais nous aussi confrontés à la corruption du quotidien par un danger impalpable, la lecture d’un titre comme Daisy n’en devient que plus forte. Inio Asano confiait d’ailleurs récemment à la revue Atom que DDDD, bien que conçu en réponse à mars 2011, lui semble plus actuel que jamais: « Les réactions à la crise que nous traversons sont finalement assez semblables… La différence, je crois, réside dans mon regard sur celle-ci: je suis aujourd’hui plus résigné et ironique. » À défaut de changer le monde, la culture pourra au moins exorciser quelques traumatismes. Et nous rassurer quant au fait qu’à l’autre bout du grand village mondialisé, l’Extrême-Orient vit la même chose que nous. Si tant est que cela soit rassurant.
Au même titre qu’une mouvance littéraire a germé au Japon après Hiroshima, il existe évidemment une littérature post-2011. Chez nous, cependant, la prose japonaise sur le sujet est restée largement sans traduction (on citera Ô chevaux, la lumière est pourtant innocente de Hideo Furukawa, natif de Fukushima) et l’on trouvera plutôt des points de vue occidentaux sur le sujet, comme l’essai Fukushima, récit d’un désastre de Michaël Ferrier. En français, la meilleure façon d’appréhender la parole nippone reste l’exceptionnel recueil L’Archipel des séismes, dont les recettes ont été versées aux sinistrés. De nombreux écrivains et penseurs de premier plan y réagissent, comme le Prix Nobel Kenzaburô Ôé (qui a présenté au Premier ministre japonais, en 2012, une pétition pour l’arrêt du nucléaire forte de 7 millions de signatures) ou le psychiatre Tamaki Saitô. En fin d’ouvrage, la poésie place quelques mots lyriques ou humoristiques (malgré tout), notamment à travers une série de haïkus d’une pureté belle à pleurer. « Archipel des séismes et des tsunamis, centrales et cerisiers en fleurs. » Qu’y a-t-il à dire de plus? Rien, bien sûr…
Des films sur Fukushima, il y en a eu quelques-uns, forcément, qu’ils soient directement inspirés par la catastrophe, ou qu’elle ne vienne les hanter, comme le lumineux Asako 1 & 2 (2018), de Ryûsuke Hamaguchi, dont la tragédie du 11 mars 2001 constituait le pivot, fût-il sous-jacent. « Pour les personnages du film comme pour le Japon, ce fut un tournant, nous confiait le réalisateur. Après le désastre, j’ai tourné des documentaires dans les régions sinistrées (la trilogie du Tohoku, coréalisée avec Ko Sakai, NDLR). Les victimes parlaient du tsunami ou de l’accident nucléaire comme si elles avaient regardé un film, ça leur semblait presque être une fiction. Ça a induit un changement radical dans leur perception du quotidien qui, d’un seul coup, leur a semblé pouvoir lui aussi relever de la fiction… (…) »
Cet état proche de la sidération, on le retrouve dans Fukushima, le couvercle du soleil (2016), de Futoshi Sato, l’une des fictions évoquant le drame frontalement, et tentant plutôt laborieusement de faire la lumière sur les événements, et notamment la gestion politique erratique de la crise. Pour conclure: « Le risque nucléaire ne se consume pas, le Japon a la capacité de se faire disparaître. » Ken Watanabe et Kôichi Satô dominent, pour leur part, la distribution de Fukushima 50 (2020), de Setsurô Wakamatsu, qui s’intéresse aux 50 ouvriers restés dans l’usine pour tenter de limiter les dégâts -un film catastrophe passé aux pertes et profits du Covid. Autre regard, celui de Sion Sono, réalisateur culte de Suicide Club et Love Exposure qui, dans The Land of Hope (2012), transpose les faits dans la centrale imaginaire de Nagashima (contraction de Nagasaki, Hiroshima et Fukushima) et suit trois couples confrontés à la catastrophe et à l’évacuation de leur localité. Et de s’attaquer au « tabou japonais du nucléaire » en une vision saisissante de réalisme et de beauté crépusculaire…
L’homme et son environnement
Enfin, et sans surprise à vrai dire, les événements de mars 2011 ont fait l’objet d’une abondante production documentaire. Outre Ryûsuke Hamaguchi, on ne compte pas les réalisateurs d’horizons divers s’y étant frottés: japonais, bien sûr, comme Yojyu Matsubayashi avec Fukushima: Memories of the Lost Landscape, tourné peu après la catastrophe dans les camps d’accueil de populations déplacées; français, à l’instar de Philippe Rouy avec le triptyque Fukushima_Camera, consacré aux images de la catastrophe produites par l’industrie japonaise elle-même; belges, aussi, comme le regretté Gilles Laurent, parti cinq ans après les faits dans la zone évacuée autour de la centrale, à la rencontre de quelques irréductibles ayant refusé de quitter La Terre abandonnée au lendemain du désastre nucléaire. Et de dévoiler un no man’s land irréel où jusqu’à la quiétude s’avérait intranquille, non sans instruire une méditation féconde sur le lien entre l’homme et son environnement…
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