Critique | Cinéma

La Sirène: un film d’animation sur l’Iran de 1980

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Titre - La Sirène

Réalisateur-trice - De Sepideh Farsi

Durée - 1 h 40

Avec La Sirène, Sepideh Farsi retrace les aventures d’Omid, 14 ans, dans l’Iran de l’après-révolution.

Lorsque des missiles irakiens s’abattent sur Abadan et que sa famille quitte la ville, Omid, 14 ans, décide de rester avec son grand-père et son coq de combat préféré. C’est le point de départ d’une aventure dangereuse, où un garçon devient adulte trop tôt, dans l’horreur de l’Iran post-révolutionnaire de 1980.

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La jeune réalisatrice Sepideh Farsi utilise une ligne claire, des couleurs austères et un style de dessin 2D stylisé pour rendre tangibles les expériences d’Omid, sur une palpitante bande sonore. On perçoit des échos du Persepolis de Marjane Satrapi, qui a elle aussi pris le conflit irako-iranien comme toile de fond d’une histoire de passage à l’âge adulte. Mais Sepideh Farsi y ajoute de l’héroïsme hollywoodien à la Spielberg et une dose de symbolisme néoréaliste iranien. Parfois un peu trop, dans le profil des personnages et dans son lyrisme, pour un film au final beau et passionné.

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