Critique | Cinéma

Eo, l’histoire d’un âne témoin de la bêtise et de la violence des hommes

3,5 / 5
© National
3,5 / 5

Titre - Eo

Genre - Drame

Réalisateur-trice - Jerzy Skolimowski

Casting - Sandra Drzymalska, Isabelle Huppert, Larenzo Zurzolo

Durée - 1h27

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Incroyable Jerzy Skolimowski qui, à 84 ans bien frappés, signait en mai dernier la proposition la plus audacieuse de la compétition du Festival de Cannes avec Eo, récompensé du Prix du Jury. Le vétéran polonais y accompagne un âne qui, le cirque où il officiait démantelé et sa séparation d’avec Cassandra (Sandra Drzymalska) actée, va se trouver ballotté sur les routes d’Europe dans un périple qui le conduira de Pologne en Italie. Et verra ce cousin du Balthazar de Robert Bresson être le témoin de la bêtise et de la violence des hommes sans plus se départir d’une placidité toute asinienne que de son innocence. La trame minimaliste d’un road-movie misanthrope que le réalisateur d’Essential Killing double d’une expérience esthétique et sonore radicale. Une curiosité, à tout le moins.

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