Sorties ciné: Riceboy Sleeps, drame sensible sur la diaspora coréenne, sauve une semaine ciné décevante

Le réalisateur américano-coréen Anthony Shim sauve les sorties ciné de la semaine avec "Riceboy sleeps".
FocusVif.be Rédaction en ligne

Que voir au cinéma cette semaine? Le point sur les dernières sorties.

Riceboy Sleeps

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Primé à Toronto, Vancouver et Busan, Riceboy Sleeps, le deuxième long métrage de Anthony Shim en tant que réalisateur, s’immisce aujourd’hui dans le quotidien d’une mère célibataire d’origine coréenne et de son fils adolescent vivant en tant qu’immigrants dans la banlieue canadienne au cœur des années 90.

Sans cesse confrontée à des défis d’ordre culturel, So-Young élève Dong-Hyun, alias David, avec la détermination de lui offrir une vie meilleure que celle qu’elle a laissée derrière elle. Enfant, il n’en évolue pas moins dans le rejet, les brimades et le racisme ordinaire à l’école. Son apprentissage de l’existence se fait dans la douleur, à l’ombre d’une mère qui le pousse invariablement à se durcir, assumer sa différence et soutenir le regard des autres. Mais une nouvelle inattendue va amener So-Young et Dong-Hyun à renouer avec leurs racines et tendre vers davantage de douceur…

Une nuit

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Cinq ans après le faux documentaire Guy, l’acteur-réalisateur Alex Lutz change de registre avec Une nuit, fugue en forme de variation sur la comédie romantique. Tourné en quatorze jours, le film, porté par son duo complice, navigue, non sans allant, entre urgence et mélancolie. Dommage toutefois qu’il ne fasse pas plus l’économie de divers poncifs que d’un twist final pas franchement convaincant…

Le Colibri

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S’emparant du roman éponyme de Sandro Veronesi, Francesca Archibugi démontre par l’absurde que les adaptations littéraires ne sont pas toutes bonnes à faire. Et signe un pensum laborieux dont la structure narrative inutilement alambiquée échoue à dissimuler les grosses ficelles mélodramatiques, saga familiale que son casting ronflant (il y a là encore Bérénice Bejo et Nanni Moretti) n’empêche pas de se vautrer dans le mauvais goût lors d’un final embarrassant.

Le Dernier Voyage du Demeter

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Réalisateur à l’époque de l’amusant mockumentaire Trollhunter (2010), le Norvégien André Øvredal est à la barre de ce très solennel film d’horreur anglo-saxon qui s’inspire d’un simple chapitre-pivot du Dracula de Bram Stoker. Soit, racontée par son propre capitaine, l’histoire funeste du Demeter, navire marchand affrété pour transporter de mystérieuses caisses en bois des Carpates jusqu’à Londres. À bord, l’équipage, hanté par une présence à l’emprise lancinante, semble frappé du sceau d’une cruelle malédiction, les disparitions s’accumulant dans un climat de terreur grandissante…

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