Critique | Cinéma

Critique ciné : Zeria, film-poème vaguement cauchemardesque

2,5 / 5
© National
2,5 / 5

Titre - Zeria

Genre - Animation SF

Réalisateur-trice - Harry Cleven

Durée - 1h01

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Cher Zeria, je pense beaucoup à toi. J’aimerais te serrer dans mes bras avant de mourir.” Sacré Harry Cleven, jamais tout à fait là où on l’attend! Après le désastreux Mon ange, l’acteur et réalisateur belge ( Abracadabra) rebondit en tout cas d’une assez singulière façon en se tournant vers l’animation SF avec maquettes et marionnettes. Dans Zeria, un vieux grand-père, dernier humain resté sur Terre, s’adresse à son petit-fils, premier être né sur Mars. En résulte une espèce de conte familial teinté d’anticipation, film-poème vaguement cauchemardesque à l’expressionnisme parfois très appuyé, qui joue beaucoup du flou, des ombres, de la suggestion et du hors-champ. Omniprésente, la voix off chevrotante de Johan Leysen déroule le fil d’une vie particulièrement mouvementée qui sert de trame un peu fourre-tout à un objet souvent proche du clip vaporeux, travaillé par des motifs contraires (vérité et mensonge, amour et peur, réalité et rêve…). Les ambiances spectrales et laiteuses peuvent éventuellement séduire, mais la naïveté d’ensemble reste assez crispante.

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