Bernardo Bertolucci en 6 films

Bernardo Bertolucci © ISOPIX/Collection Christophel/Warner Bros
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Retour en six films majeurs sur la carrière du réalisateur italien décédé à Rome à l’âge de 77 ans.

>> Lire également notre dernière interview de Bernardo Bertolucci, à l’occasion de la sortie de son dernier film, Io e Te.

Prima Della Rivoluzione (1964)

Réalisé à l’âge de 22 ans à peine, le second long métrage de Bernardo Bertolucci est aussi son premier film majeur. Inspiré de La Chartreuse de Parme, Prima della Rivoluzione relate l’histoire d’un jeune bourgeois dont la quête d’idéal, politique ou amoureux, se heurte à la réalité de sa condition. Entre virtuosité formelle et narrative, un univers s’installe, dont 50 ans n’ont pas entamé la modernité.

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Le Conformiste (1970)

Adaptée du roman éponyme d’Alberto Moravia, l’histoire de Marcello Clerici (Jean-Louis Trintignant, impressionnant), un homme que son souci de se fondre dans la masse amènera à adhérer au parti fasciste, avec des conséquences dramatiques. Bertolucci signe une oeuvre complexe, s’intéressant aux ressorts du fascisme dans un film dont l’élégance de la mise en scène le dispute à l’intelligence du propos.

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Le Dernier Tango à Paris (1971)

Le pont de BirHakeim, un appartement dénudé et deux individus que va rapprocher la passion amoureuse, violente et charnelle, pour les laisser bientôt pantelants, au son d’un ultime tango. Le cinéaste filme Marlon Brando et Maria Schneider jusqu’au vertige, dans un film incandescent qui devait aussi connaître un succès retentissant -à la mesure d’un scandale auquel on ne saurait toutefois le réduire.

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Novecento (1976)

L’histoire de l’Italie de 1900 à 1945, envisagée à travers les destins croisés de deux personnages unis par une amitié profonde mais de conditions sociales opposées, l’un étant le descendant de propriétaires terriens, l’autre celui de métayers. Un film fleuve -5h30!-, vaste fresque historique et politique portée par un souffle puissant et une distribution d’exception (De Niro et Depardieu, notamment). Magistral.

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The Last Emperor (1986)

Le film peut-être le plus fédérateur de son auteur, retraçant la vie du dernier empereur de Chine, de son éducation à l’abri de la Cité interdite à sa rééducation forcée et sa mort, au début de la Révolution culturelle. Bertolucci entrelace savamment la vaste fresque historique et l’itinéraire intérieur dans une oeuvre qui, de la musique de Ryuichi Sakamoto à la photo de Vittorio Storaro, touche à la perfection.

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The Dreamers (2003)

Trente-cinq ans après, Bertolucci refait son Mai 68. Et filme l’éveil sexuel de trois jeunes gens, un frère et une soeur jumeaux et leur ami américain (Louis Garrel, Eva Green et Michael Pitt), sur arrière-plan de barricades et de révolution en marche. Parfois maladroite, l’entreprise est portée par un stimulant parfum de liberté, en un écho nostalgique et sensible à celui qui s’empara du monde pour un temps…

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