Critique

Tous les soleils

© DR

COMÉDIE DRAMATIQUE | Philippe Claudel, romancier devenu cinéaste, confirme les promesses d’Il y a longtemps que je t’aime avec un Tous les soleils rayonnant comme une comédie à l’italienne. Drôle, attachant… et politique.

Alessandro est italien, mais vit et enseigne à Strasbourg. Veuf inconsolable, il y habite avec sa fille adolescente et son vieux célibataire de frère, un anar qui a fait voeu de ne plus sortir tant que Berlusconi sera au pouvoir. Alessandro se déplace en vélomoteur (évoquant le Nanni Moretti en vespa de Caro Diario…), chante dans une chorale et va faire la lecture aux patients d’un hôpital.

Comment notre héros retrouvera le goût et l’audace d’aimer, comment la vie reprendra ses droits sur la mort, et comment son entourage traversera tout cela, Tous les soleils le raconte sur le mode de la comédie à l’italienne. Humour allant jusqu’au burlesque, émotions étreignant le coeur, et le piment de la critique sociale et politique pour épicer l’ensemble.

Devant la caméra, Stefano Accorsi fait merveille, bien entouré de partenaires complices. Derrière, Philippe Claudel confirme, sur un mode plus léger, les belles promesses de son premier film, Il y a longtemps que je t’aime.

Tous les soleils, comédie dramatique de Philippe Claudel, avec Stefano Accorsi, Neri Marcorè, Clotilde Courau. 1h45.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Louis Danvers

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content