Critique

The Rum Diary (Rhum Express)

COMÉDIE DRAMATIQUE | Johnny Depp retrouve l’univers déjanté de Hunter S. Thompson, 13 ans après Fear And Loathing In Las Vegas.

COMÉDIE DRAMATIQUE | Johnny Depp retrouve l’univers déjanté de Hunter S. Thompson, 13 ans après Fear And Loathing In Las Vegas. Adapté, tout comme le film de Terry Gilliam, d’un fort roman de l’écrivain et journaliste américain, The Rum Diary n’en a certes pas le génie visuel. Mais s’il nous refuse le grand frisson offert par son prédécesseur, Bruce Robinson n’en propose pas moins quelques séquences mémorables, dans sa chronique du bref mais mouvementé séjour portoricain d’un journaliste alcoolique, Paul Kemp. Johnny Depp campe idéalement ce romancier manqué, amoureux de la bouteille, et intégrant l’équipe d’un quotidien local en déconfiture, au début des années 60. Même dans ses (rares) moments de sobriété, notre homme se verra entraîné dans des événements où sa santé mentale, et sa santé tout court, se verront mises en danger. Sur fond de corruption, et de souvenirs autobiographiques de Thompson, le film se regarde avec plaisir, mais manque de force et d’inspiration formelle. Les seconds rôles y sont gratinés.

L.D.

THE RUM DIARY, COMÉDIE DRAMATIQUE DE BRUCE ROBINSON. AVEC JOHNNY DEPP, AARON ECKHART, MICHAEL RISPOLI. 2 H. SORTIE: 30/11. **

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