Critique

The Roommate

THRILLER | Un thriller psychologisant archi prévisible qui, à défaut d’être hitchcockien, se révèle surtout éminemment vain. En gros, une jeune universitaire se retrouve en colocation avec une autre jeune fille plutôt envahissante.

THRILLER | Les amis, c’est pour la vie. Sauf quand on se trimballe un boulet du genre Rebecca, blondasse mal dans sa peau que ses tendances schizos rendent, euphémisme, envahissante. La charmante Sara, provinciale tout juste débarquée à l’université de Los Angeles, l’apprendra à ses dépens lorsqu’elle sera amenée à partager sa chambre, et bien plus, avec celle-ci…

Cette idée d’une colocataire qui vampirise l’autre rappelle étrangement et à bien des égards celle présidant au Single White Female de Barbet Schroeder. Dans les rôles principaux, Leighton Meester et Minka Kelly, deux transfuges gentiment biches de séries télé (Gossip Girl et Friday Night Lights), minaudent plus qu’elles ne jouent. Pour un thriller psychologisant archi prévisible qui, à défaut d’être hitchcockien (une scène de douche supposée angoissante), se révèle surtout éminemment vain.

The Roommate, thriller de Christian E. Christiansen, avec Leighton Meester, Minka Kelly, Cam Gigandet. 1h33.

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Nicolas Clément

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