Critique

The Lady

BIOPIC | Avec The Lady, Luc Besson esquisse le portrait, sur une dizaine d’années, d’Aung San Suu Kyi, opposante birmane et l’un des symboles vivants, et vibrants, de la lutte pour la démocratie.

THE LADY, BIOPIC DE LUC BESSON. AVEC MICHELLE YEOH, DAVID THEWLIS, JONATHAN RAGGETT. 2 H 07. SORTIE: 21/12. *

BIOPIC | Avec The Lady, Luc Besson esquisse le portrait, sur une dizaine d’années, d’Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh, investie et irréprochable), opposante birmane et l’un des symboles vivants, et vibrants, de la lutte pour la démocratie. Son combat politique, le réalisateur des Arthur le dilue toutefois dans l’histoire d’amour édifiante l’unissant, par-delà les vicissitudes de l’existence et l’inhumanité de la junte au pouvoir en Birmanie, à son mari, Michael Aris (David Thewlis, juste), professeur à Oxford rattrapé par un cancer. Le trait est gros et naïf à la fois, et si Besson est certes inattaquable sur la justesse de la cause, la manière utilisée rappelle les films de propagande comme il s’en produisait sous les dictatures, justement. Le tout, servi avec force effets pompiers et une musique lourdingue d’Eric Serra. Pour sûr, Aung San Suu Kyi méritait mieux.

J.F. PL.

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