Critique

Terminator Renaissance

On a connu Christian Bale à meilleure fête que dans ce film mal conduit, où seule l’apparition furtive du Terminator original fait plaisir à voir.

TERMINATOR RENAISSANCE, FILM DE SCIENCE-FICTION DE MCG. AVEC CHRISTIAN BALE, SAM WORTHINGTON, ANTON YELCHIN. 2009. *

Ce jeudi 8 décembre à 20h25 sur RTL TVI.

Cette séquelle très tardive de la remarquable série lancée par James Cameron dans les années 80 n’est pas, mais alors pas du tout, indispensable! Avoir de la « suite » dans les idées ne suffit en effet pas à faire du bon cinéma… La preuve avec un film anémique, dépourvu d’éléments neufs et formellement bâclé par le tâcheron McG (réalisateur du déjà fort navrant Charlie’s Angels). Terminator Renaissance situe son action en 2018, au moment où une offensive de la Résistance contre les Machines tente désespérément de renverser le pouvoir de ces dernières. John Connor (sous les traits d’un Christian Bale décidément mis à toutes les sauces de l’imaginaire cinématographique) est bien sûr de la partie, et se verra confronté à un nouveau Terminator. Lequel croit sincèrement relever de la condition humaine… Les dialogues sont d’une indigence crispante, le scénario sans relief, le plantage à peu près total. Un des rares bons moments est la courte séquence où réapparaît, nu comme un ver (musclé), le Terminator original, joué par l’inoxydable Arnold Schwarzenegger. On oubliera presque le reste, et on déclarera la série moribonde. Même si un texte « off » à la fin de Terminator Renaissance laisse peser la menace de prolongations…

Louis Danvers

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