Critique

Pretty Woman

La comédie romantique made in Hollywood ne cessant aujourd’hui de sombrer dans les pires facilités, il est plaisant de revenir à ce qui reste un des sommets du genre dans les années 90.

La comédie romantique made in Hollywood ne cessant aujourd’hui de sombrer dans les pires facilités, il est plaisant de revenir à ce qui reste un des sommets du genre dans les années 90. Garry Marshall présente comme un « conte de fées moderne » ce Pretty Woman dont l’héroïne, Vivian, fait commerce de ses charmes. La jeune femme arpente les trottoirs de Los Angeles, où elle s’attend à tout, sauf à rencontrer le prince charmant parmi ces hommes parfois riches mais toujours pressés qui louent ses services. Beau gosse et homme d’affaires fortuné, Edward Lewis est un client potentiel et de perspective assez agréable. Mais de là à imaginer qu’autre chose puisse naître de leur brève étreinte rémunérée, il y a loin, très loin… C’est pourtant l’amour avec un grand A qui en surgira, dans un film plein de charme, d’humour et de piment sexy! Richard Gere et Julia Roberts forment un mémorable duo. Le premier rebondit après une suite d’insuccès, la seconde crève l’écran à 22 ans seulement, après s’être fait remarquer dans Mystic Pizza. Son rôle dans Pretty Woman vaudra à la jeune actrice un Golden Globe et une nomination aux Oscars. Un vrai conte de fées, bien dans l’esprit d’une comédie joliment emballée, et affirmant que tout est possible…

Louis Danvers

PRETTY WOMAN, COMÉDIE DE GARRY MARSHALL. AVEC RICHARD GERE, JULIA ROBERTS, RALPH BELLAMY. 1990. ***

Ce samedi 12 novembre à 20h50 sur RTL TVI

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