
Plus de 50 idées de cadeaux culturels à glisser sous le sapin
Le moche et méchant Gru, superstar d’un Despicable Me au succès tonitruant en 2010, s’est rapidement fait voler la vedette par les Minions, sidekicks rigolos au rôle amplifié dès 2013 et Despicable Me 2 avant qu’un plus dispensable prequel/spin-off leur soit entièrement consacré cet été (Minions). Les trois longs métrages, qui s’accompagnent ici de neuf mini-films mettant en scène les personnages phares de la saga, composant un ensemble comique et animé assez imparable. Du petit lait pour les marmots. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 25 EUROS.
Les dinosaures ont la peau dure: confiée à Colin Trevorrow, la relance de la franchise Jurassic Park aura tout écrasé sur son passage, l’Indominus Rex de Jurassic World ne laissant que les miettes du box-office estival à la concurrence. Il rejoint aujourd’hui les créatures des trois précédents épisodes de la saga créée voici vingt ans par Steven Spielberg dans un coffret riche en aventures et en émotions fortes. Le tout, servi avec des bonus conséquents. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL.
La somme n’a pas d’égal, qui voit un demi-siècle de « bonderies » sous bannière Eon Productions coffré dans un box au noir et blanc classieux où figurent les six interprètes armés et historiques du matricule 007. Soit 23 longs métrages, de 1962 et Dr. No à 2012 et Skyfall. Avec commentaires audio et bonus de rigueur, et l’accès à deux suppléments inédits. Actualité oblige, le tout nouveau Spectre a déjà son emplacement réservé dans le coffret. Mastoc. DISTRIBUÉ PAR FOX. PRIX: ENVIRON 90 EUROS.
La seconde trilogie inspirée par Tolkien à Peter Jackson multiplie les éditions digitales. Voici à présent l’intégrale en Blu-ray, mais en versions courtes (tout est relatif…), sans les scènes supplémentaires proposées en coffrets séparés. Montage salles, donc, et bonus de circonstances, pour une triple tranche de grand spectacle mythologique aux effets spéciaux très impressionnants. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 50 EUROS.
Sortis au début des années 90, Garçon d’honneur et Salé sucré sont les deux films qui ont établi la notoriété du réalisateur taiwanais Ang Lee. Carlotta a l’excellente idée de les sortir en version restaurée, et c’est peu dire que l’on s’y replonge avec un bonheur exquis. Explorant les relations familiales, le réalisateur taiwanais témoigne d’une finesse et d’une sensibilité rares, signant deux comédies de moeurs de haut vol. A déguster sans modération. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 20 EUROS.
Le terme de « film-fleuve » aura très rarement été plus justifié que pour cette oeuvre que Jacques Rivette réalisa au tout début des années 70. 775 minutes pour la version intégrale, Out 1: Noli me tangere, et 264 minutes pour la version abrégée, Out 1: Spectre. L’une et l’autre se retrouvant incluses dans la formidable édition digitale concoctée par l’excellent éditeur qu’est Carlotta. Un événement cinéphile que ce coffret de six Blu-ray et sept DVD. De quoi savourer le film mythique, tourné sans scénario, et explorant les mystères d’une étrange conspiration dans un Paris cadré avec grâce. Jean-Pierre Léaud, Bulle Ogier, Bernadette Lafont et Michael Lonsdale participent au jeu de piste, dont certaines séquences (de théâtre avant-gardiste) ont mal vieilli, mais où les beautés abondent. Splendide restauration 2K réalisée sous la supervision du chef opérateur Pierre-William Glenn. Et supplément de choix sous la forme d’un long documentaire. Sans oublier un livre de 120 pages riche en archives précieuses. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 80 EUROS.
Tous en scène est une pure merveille, signée Vincente Minnelli. Le Danseur du dessus et Sur les ailes de la danse régalent les yeux et les oreilles. La comédie musicale des années 30 et 50 à son meilleur. Et Fred Astaire, bien sûr, l’élégance incarnée de la star numéro un du genre. En couleur comme en noir et blanc, la classe à l’état pur! DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 30 EUROS.
« En 1941 parut Citizen Kane. Le cinéma ne devait pas s’en remettre. » Empruntée à Jean Tulard, la citation traduit bien l’impact que devait avoir le premier film d’Orson Welles, chef-d’oeuvre définitif bousculant les codes de la narration comme de la mise en scène. Un coffret l’associe à La Splendeur des Amberson, son second long métrage, et une oeuvre à peine moins considérable, ayant notamment inspiré… The Royal Tenenbaums de Wes Anderson. Incontournable. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 25 EUROS.
Un long métrage d’animation 100 % Lego, le concept pouvait laisser rêveur. Le résultat est hilarant, The Lego Movie alliant stop motion ingénieuse et esprit irrévérencieux, tout en multipliant les clins d’oeil à la pop culture. Soit un régal speedé pour jeunes et moins jeunes, couplé ici à Batman: The Movie, film mineur répondant au même principe, et associant Batman à Superman face au Joker et à Lex Luthor, le tout sous emballage idoine… DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 50 EUROS.
Comme dirait José Mourinho: « Seul Tom Cruise peut le faire. » Non pas rafler le titre de la Premier League 2015-2016 pour Chelsea -mission impossible, là c’est sûr…-, mais bien traverser les décennies en star absolue de cinéma -de celles autour desquelles se construisent invariablement les plus gros blockbusters, et sur lesquelles le temps semble décidément n’avoir aucune prise. Warner compile ainsi quatre films emblématiques de sa filmo courant sur près de 30 ans de carrière. Du cultissime Top Gun (1986), formidable madeleine eighties au kitsch homoérotique, au tout récent et diablement efficace Edge of Tomorrow (2014), adaptation futée du light novel japonais de Hiroshi Sakurazaka. Le jouissif et pas moins homoérotique Interview with the Vampire (1994) de Neil Jordan, adapté d’Anne Rice, représente quant à lui fièrement les nineties. Seul petit bémol: les années 2000 méritaient mieux que The Last Samurai, film de guerre épique signé du peu singulier Edward Zwick. A noter qu’en parallèle, Universal se fend d’un coffret rassemblant les cinq films de la franchise Mission: Impossible. Tom Cruise en force sous le sapin, donc. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 45 EUROS. – DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 40 EUROS.
Réunissant les voyages de Martin Scorsese à travers les cinémas américain et italien, ce coffret édité par Arte tient du festin pour cinéphages. Le réalisateur de Taxi Driver a la cinéphilie insatiable, en effet, à quoi il ajoute l’enthousiasme communicatif. Démonstration avec ces deux documentaires où, de larges extraits assortis de commentaires érudits à l’appui, il partage avec le spectateur les films composant son « musée imaginaire ». Leçon de cinéma et cours d’histoire, le voyage dans le cinéma américain est cela et plus encore, Scorsese s’y attachant à des cinéastes ayant oeuvré à imposer leur vision personnelle au sein du système hollywoodien. Entre visionnaires, contrebandiers et iconoclastes, il y a là un vaste et sinueux programme, qui revisite le 7e art made in USA pour en célébrer les grands maîtres -Kazan, Minnelli, Wilder, Welles, Ray, Griffith, Kubrick…- comme les modestes artisans (Ulmer, Tourneur…) avec ferveur. Vertigineux.
Le voyage dans le cinéma italien adopte une forme plus classique, puisque Scorsese s’en tient aux auteurs majeurs ayant eu un impact décisif sur lui, les Rossellini, De Sica, Visconti, Fellini et autre Antonioni. Le résultat n’en est pas moins captivant, nourri des souvenirs intimes de l’auteur comme de ses analyses aiguisées, et porté par un évident souci de transmission. La matière est, du reste, inépuisable: les sept heures et quelque que totalisent ces deux DVD dévorées, on n’aspire qu’à se replonger dans Leave Her to Heaven ou I Vitelloni, et tous ces autres films redécouverts sous un jour passionné. Un must. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS. PRIX: ENVIRON 30 EUROS.
« I’ll see you again in twenty-five years. » Fausse bonne idée ou vrai retour en grâce? La réponse ne devrait finalement tomber qu’en 2017, et la troisième saison de Twin Peaks, un quart de siècle après un glaçant final que l’on croyait définitif. D’ici là, il est plus que jamais conseillé de se replonger dans les vénéneux mystères de cette série culte parmi les cultes, tout droit sortie des cerveaux rigolards et dérangés de David Lynch et Mark Frost. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL.
Série aussi hypnotique qu’atypique, Rectify nous emmène dans l’univers de Daniel Holden, un condamné à mort à qui une seconde chance semble s’offrir 20 ans après le crime dont on l’accuse: le viol et le meurtre de sa petite amie d’alors. Le rythme, particulièrement lent, désarme autant qu’il fascine dans cette série qui nous montre de manière assez subtile comment un adolescent dépossédé de sa vie d’adulte va tenter de se réadapter à une société transformée. DISTRIBUÉ PAR TWIN PICS.
Parrainée par le pape de la comédie US Judd Apatow, Girls a d’emblée fait le boulot, avec un franc-parler et une liberté de ton salutaires. Lena Dunham y esquissant le portrait fragmenté de quatre nanas gentiment déboussolées, promenant non sans sensibilité et drôlerie leurs névroses d’enfants gâtées dans le New York d’aujourd’hui. De plus en plus girly, la série HBO tourne déjà hélas quelque peu en rond, la troisième saison évoquant même un Sex and the City indé moyennement inspiré. DISTRIBUÉ PAR WARNER.
Pas forcément reconnue à sa juste valeur, il s’agit là de l’une des grandes séries de l’Histoire de HBO. Entre 2010 et 2014, Boardwalk Empire a en effet proposé ce que la télévision fait de mieux: une réalisation soignée, des reconstitutions au cordeau, une réflexion sur la Prohibition couplée à une histoire criminelle des Etats-Unis, un panel de personnages secondaires vraiment consistants interprétés par des acteurs parfaits, et de vraies intrigues de gangsters à l’ancienne. Bref, une très grande fiction cornaquée par Terence Winter, scénariste des Sopranos et du Loup de Wall Street, qui s’attache à la figure méconnue de Nucky Thompson, trafiquant d’alcool à Atlantic City dans les années 20 dont la fulgurante ascension charrie son lot de violence brutale et de vénales trahisons. Le tout en 56 épisodes répartis sur 22 DVD. A quoi il faut encore ajouter un disque gavé de suppléments, et un autre proposant les deux premiers épisodes de The Knick, la série créée par Steven Soderbergh. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 90 EUROS.
Depuis peu disponible en Blu-ray, on ne présente plus celle qui, après avoir difficilement tracé sa voie dans l’ombre de fictions télé nettement plus exposées, arbore désormais invariablement le sticker un peu encombrant de « meilleure série de tous les temps ». Revoir The Wire aujourd’hui, c’est pourtant se convaincre à nouveau de la pertinence définitivement supérieure de ces cinq saisons fonctionnant comme chacune des pièces d’un portrait-puzzle sans concession de la plus grosse agglomération du Maryland, gangrenée par la criminalité, la drogue et la corruption. Et se fondant de fascinante manière dans un ensemble épousant les lignes d’une figure essentielle: celle du réseau. Le réseau d’écoute mis en place par la police locale faisant écho à celui, immense et rampant, emprunté par les divers produits dealés dans les rues de Baltimore. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON110 EUROS.
Le 25 décembre prochain, le traditionnel Christmas Special consécutif à la récente sixième et dernière saison de Downton Abbey viendra mettre un point final, outre-Manche, à ce period drama d’une classe folle sondant la manière, souvent vertigineuse, dont la grande Histoire se répercute sur les destins individuels. Les cinq premières saisons coffrées ici courent de 1912 à 1924, alors que le petit théâtre, très renoirien, des convenances régissant les rapports entre maîtres et domestiques se grippe de plus en plus au sein de l’élégante demeure édouardienne de la famille Crawley. Un portrait choral et nuancé d’une société anglaise en déliquescence brillamment orchestré par Julian Fellowes, le scénariste du Gosford Park de Robert Altman. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 100 EUROS.
Dans un ou deux siècle(s), lorsqu’on fera le bilan des musiques de l’âge de glace qu’est le nôtre, il est probable que l’on coche celle de ces Américains expérimentaux, éternels exilés de San Francisco. L’objet est dispendieux mais ses dix vinyles, dont un d’inédits, synthétisent avec grandeur et décadence salutaire le fabuleux trajet allant de l’indie électronique à l’éternel baroque voyageur. Inclus, l’inévitable compagnon download et le livret ad hoc. Splendide. DISTRIBUÉ PAR CRAMMED DISCS/PIAS. PRIX: ENVIRON 200 EUROS.
En 1989, le prince de la nuit et des excès, comme l’appela un beau jour Andy Warhol, renaît avec New York. Dédié à sa ville, ce disque parle de ses bas-fonds, du sida, d’exclusion et marque l’arrivée du grand « méchant » Lou chez Sire Records. Ce coffret comprend deux live et les six albums (Magic and Loss, Ecstasy, The Raven…) sortis par l’ancien Velvet sur le label très CBGB de Seymour Stein. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 40 EUROS.
Près de 30 ans après sa séparation, le groupe Téléphone fait toujours parler de lui. Après les rumeurs de reformation qui ont enflé toute l’année, l’album de reprises par la « nouvelle génération » (gloups), voici donc le nouveau best of (double ou triple), et surtout le coffret rassemblant, en CD ou vinyle, l’intégrale des albums studios remasterisés (cinq), les deux live, ainsi que trois autres disques, compilant démos et enregistrements en concert inédits. DISTRIBUÉ PAR WARNER.
Après Rumours, album sorti début 1977 et vendu à 40 millions d’exemplaires, le Mac, défiant toute logique commerciale, propose Tusk, double disque imprégné de new wave et d’arrangements bizarres comme dans la plage titulaire. La très chic version de cinq CD/deux LP/un DVD -également disponible en trois CD- explore sous toutes les coutures une colossale entreprise qui coûta un million de dollars en 1979, incluant ici, entre autres, un live inédit et un DVD audio en mix sourround 5.1. La Californie et bien au-delà. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 70 EUROS.
Si Columbia souhaite faire de la jeune mère Aretha Franklin (elle accouche de son deuxième enfant à 16 ans) une chanteuse de jazz, la native de Memphis prend son envol lorsqu’elle signe en 1967 chez Atlantic. Cet opulent coffret de 19 disques comprend la plupart de ses albums pour le label dont les incontournables I Never Loved a Man (The Way I Love You) et Lady Soul. Respect. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 65 EUROS.
Grosse livraison du champion américain: quatre CD et trois DVD provenant de l’épopée de The River, le double album sorti à l’automne 1980. Contrairement à la frimeuse décennie yuppiste qui s’annonce alors, Springsteen écrit sous l’influence du marasme économique touchant l’Amérique -y compris sa propre famille- et les spasmes compliqués du mariage. Affirmant aussi sa croyance dans les ballades sentimentales et le rock abrasif, vecteurs de la communauté comme ultime refuge social. Hormis la remastérisation du double original -dont Hungry Heart, son premier top 10 aux USA-, ce généreux coffret repêche aussi une dizaine d’outtakes de The River et un disque initialement considéré comme le successeur de Darkness on the Edge of Town mais que Springsteen mit aux oubliettes parce qu’il le jugeait peu synchro avec ses préoccupations du moment. La moitié des titres sont déjà parus sur le box Tracks en 1998 et les inédits/raretés réjouissent d’abord lorsqu’ils sont parfumés au vintage (Paradise by the C ou The Time That Never Was). Le bonus vidéo paraît plus substantiel via un documentaire inédit sur ces années-là, et 160 minutes d’un concert filmé à quatre caméras et multipiste audio le 5 novembre 1980 à Tempe, Arizona. Le lendemain de l’élection de ce grand libéral de Ronald Reagan, Springsteen y paraît survolté, régurgitant sans doute les raisons de sa colère. Le tout, accompagné d’un coffee table book de 200 photos et d’un essai papal de Mikal Gilmore, plume notoire de Rolling Stone. DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 80 EUROS.
On peut gloser sur l’exploitation à l’infini du patrimoine Dylan, et considérer ce douzième volume d’archives comme un cash-flow supplémentaire. Mais ce qui emporte ces 111 prises parfois partielles d’une chanson, réparties sur six CD, c’est pourtant la sensation chaude d’être au coeur du Bobland. Moment aigu où la musique s’épanouit brillamment sans délaisser les séquelles d’une insolence jeunesse: Dylan argumente, se moque, rigole, puis chante superbien. L’affaire gravite autour des trois albums de 1965-1966 –Bringing It All Back Home, Highway 61 Revisited, Blonde on Blonde. C’est-à-dire le passage à l’électricité majeure via la guitare de Michael Bloomfield et l’orgue d’Al Kooper, puis l’arrivée du Band. A l’instar des 20 versions de Like a Rolling Stone qui occupent l’intégralité du quatrième disque, on peut se demander si tout cela ne tient pas de la névrose industrielle. Même pas, répond-on en feuilletant les deux superbes livrets photos-textes éclairant le mythe frisé des mid-sixties, ayant une pensée pour les fans ultras, ceux qui payeront 600 dollars pour le Collector’s Edition de 379 plages sur 18 disques… DISTRIBUÉ PAR SONY. PRIX: ENVIRON 100 EUROS.
Dans la discographie du Velvet Undeground, il y a l’album à la banane. Celle d’Andy Warhol. Il y a aussi celui à la bouche de métro. La fumée qui s’en dégage est rose. Rose comme les éléphants qu’ont souvent dû voir Lou Reed et ses amis new-yorkais. Généralement considéré comme son dernier véritable album, son plus commercial, lumineux et serein aussi, Loaded (Chargé) présente un Velvet new look. Exit John Cale et Nico. Andy est prié d’aller peindre ailleurs. Moe Tucker écartée pour cause de grossesse… Lou Reed étant embarrassé par des problèmes de voix au moment de l’enregistrement, quatre chansons sont même interprétées par Doug Yule. N’en reste pas moins un chef-d’oeuvre ici décliné en six disques. Versions remasterisées, mono, démo, live (au Max’s Kansas City et au Second Fret, à Philadelphie), avec en prime un DVD Audio. Who loves the sun? DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 50 EUROS.
Sortie pour la première fois en 2000, la compilation 1 rassemble tous les… n°1 accumulés par les Beatles dans les charts anglais et américains. Après s’être déjà écoulée à plus de 30 millions d’exemplaires, et avoir bénéficié d’une première réédition en 2011, elle squatte à nouveau les rayons. Le principal argument de la version 2015 tient dans le DVD reprenant la trentaine (50 sur la Deluxe) de clips/vidéos promotionnelles inédits, tournés à l’époque par les Fab Four. DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL. PRIX: ENVIRON 45 EUROS.
Packaging minimal (pas de livret, pochettes simplement cartonnées), mais plaisir maximal pour ce bien nommé Soul Manifesto. Pour un prix plancher, le coffret reprend l’essentiel de la discographie de l’immense Otis Redding, géant de la soul dans ce qu’elle peut avoir de plus brut et séminal. Sont proposés les six albums studio sortis entre 1964 et 1967, deux albums live et les quatre disques posthumes sortis entre 1968 et 1970. Intouchable. DISTRIBUÉ PAR WARNER. PRIX: ENVIRON 55 EUROS.
Pour célébrer son quarantième anniversaire, le label Ace nous offre (enfin, le prix n’est pas très démocratique) un bien bel objet sous la forme de ce livre de sept 45 tours. BB King, Etta James, Otis Redding, les Platters, les Shirelles et les Zombies figurent entre autres dans cette édition limitée tirée à seulement 1000 exemplaires. Un cadeau pour les êtres chers… DISTRIBUÉ PAR V2.
Il avait commencé par la poésie avant d’enfourcher avec succès le format de la nouvelle -dont il deviendra l’un des maîtres-, renouant avec ses premières amours littéraires à la fin de sa vie. Pour clore en beauté la publication des oeuvres complètes de ce monument des lettres américaines, les éditions de l’Olivier ont regroupé dans ce 9e tome ses trois derniers recueils. Le dépouillement et la concision de son style font des merveilles dans ces microhistoires intimes où se bousculent souvenirs d’enfance, déboires sentimentaux et pensées vagabondes. Carver ou la rime à l’étouffée d’un grand écorché vif. DE RAYMOND CARVER, ÉDITIONS DE L’OLIVIER, TRADUIT DE L’ANGLAIS (ÉTATS-UNIS) PAR JACQUELINE HUET, JEAN-PIERRE CARASSO ET EMMANUEL MOSES, 432 PAGES. PRIX: ENVIRON 25 EUROS.
Enfin un beau livre plein de saletés! Celles du Professeur Choron, raconté ici par lui-même et ses amis (Berroyer, Cavanna, Gourio, Gaccio…) et à travers de centaines de photos, documents et dessins (de Cabu, Fred, Siné, Topor, Vuillemin…). Une bio qui rappelle surtout que le fondateur de Hara-Kiri était bien plus que le dandy potache et punk que son image a figé, dix ans après sa mort. Et que cet humour-là, féroce, vicieux et libertaire, fait désormais partie de l’Histoire: on n’en fera plus des comme lui. SOUS LA DIRECTION DE VIRGINIE VERNAY, ÉDITIONS GLÉNAT, 384 PAGES. PRIX: ENVIRON 40 EUROS.
Le blog Deep Dark Fears recense et met en dessin les angoisses les plus absurdes, les plus glauques et les plus irrationnelles de ses lecteurs -se faire couper les doigts par des patins à glace, avaler une araignée dans son sommeil, se faire happer par une vague ou un escalator… Il a désormais droit, comme souvent pour une excellente idée, à sa version papier. DE FRAN KRAUSE, ÉDITIONS CAMBOURAKIS, TRADUIT DE L’AMÉRICAIN, 144 PAGES.
Diane Arbus, William Eggleston, Cindy Sherman, Danny Lyon, Joel Meyerowitz, Nan Goldin, James Nachtwey… Autant de noms qui ont marqué la photographie actuelle. Cet ouvrage qui reproduit 500 des plus grands travaux photographiques des maîtres modernes retrace fidèlement l’évolution d’une pratique qui ne cesse de gagner du terrain dans le vaste champ de l’art contemporain. Le tout à travers dix chapitres thématiques, du documentaire au portrait. PHAIDON, 464 PAGES. PRIX: ENVIRON 60 EUROS.
Un coffret renfermant huit volumes, dont cinq « livres-saga » et trois « one shot », soit l’intégralité des 18 albums réalisés par Enki Bilal depuis bientôt 40 ans, de Quatre? à Rendez-vous à Paris en passant par La Femme piège, Le Sommeil du monstre, Froid Equateur, Partie de chasse… Une coquetterie pour ceux qui l’aimaient déjà, mais dont l’édition est limitée à 3000 exemplaires. ÉDITIONS CASTERMAN. PRIX: ENVIRON 120 EUROS.
Il y avait à l’origine trois albums classiques en couleurs, les voilà désormais refondus en un seul, en noir et blanc, dans un nouveau format, muni d’un cahier supplémentaire et inédit. La preuve que le dessin synthétique de Brüno est devenu une valeur sûre, voire une référence de la BD contemporaine. Ce récit de guerre à Madagascar en 1942 précède Atar Gull ou Tyler Cross, mais impose déjà son univers singulier. DE BRÜNO ET APPOLLO, ÉDITIONS DARGAUD, 152 PAGES. PRIX: ENVIRON 25 EUROS.
L’année du 70e anniversaire de la mythique Série Noire s’achève en beauté, avec ce beau et gros livre rempli de documents et de témoignages, et qui est étonnamment le premier à être consacré à l’histoire éditoriale, commerciale et littéraire de cette collection aux 3000 titres d’une littérature noire qui a fait bien de l’ombre à la blanche. Une histoire chahutée et loin d’être rectiligne depuis son premier titre, La Môme vert-de-gris de Peter Cheney, jusqu’à son actuel retour au grand format, mais toujours anthracite. SOUS LA DIRECTION D’ALBAN CERISIER ET FRANCK LHOMEAU, ÉDITIONS GALLIMARD, 264 PAGES. PRIX: ENVIRON 30 EUROS.
En 1963, le documentariste Troller interviewe Albert Salomon, le père de Charlotte, dernière étudiante juive des Beaux-Arts de Berlin. Face au drame de sa fille disparue à Auschwitz, il confie: « Je suis sûr qu’en d’autres temps, elle serait devenue une artiste de grand talent. Nous pensons que son oeuvre est importante pour l’humanité. » En présentant l’intégralité des gouaches à travers lesquelles Charlotte Salomon a raconté sa vie à la façon d’un roman graphique, cet ouvrage émouvant confirme les affirmations paternelles… et nous laisse orphelins de ces pages à jamais blanches dans le grand livre de l’Histoire de l’art. LE TRIPODE, 840 PAGES. PRIX: ENVIRON 95 EUROS.
Pour les amateurs, ce n’est pas une nouveauté, plutôt une bonne nouvelle: Franquin, chronologie d’une oeuvre fut édité pour la première fois en 2007 et ressort aujourd’hui avec l’exact même contenu mais dans une refonte complète, à savoir plus grand, et même deux fois plus grand, puisque cette chronologie de l’oeuvre d’André Franquin a vu sa maquette doubler de pages et de volume. De quoi profiter pleinement de l’iconographie exceptionnelle réunie dans cette bibliographie: originaux, fac-similés, croquis, planches en cours, annotations… Le génie de Franquin explose à chaque trait d’encre de chine, tout comme sa fantaisie, même la plus sombre, est présente dans tous ses scénarios. A ne pas lire si on n’a jamais lu Spirou, Gaston, Modeste, Isabelle, Arnest Ringard ou Les Idées noires (si c’est le cas, votre malheur est grand) mais à se faire offrir d’urgence si on est fan du maître. Limite de l’exercice s’il faut chipoter, les auteurs suivent rigoureusement une ligne du temps basée sur l’édition des albums, parfois en décalage avec la véritable chronologie créative de Franquin -Gaston apparaît ainsi, en album, en 1960, alors qu’il révolutionnait déjà depuis trois ans les pages de Spirou. Mais l’ensemble, sans doute le plus beau en termes d’originaux, illustre parfaitement son préambule: « Au contraire d’Hergé, Franquin n’a pas fondé d’école, mais il a finalement bien plus influencé les générations suivantes, non pas en inventant un système graphique fermé, plutôt en ouvrant en toute liberté les portes de la création en bande dessinée. » Pas mieux. PAR JOSÉ-LOUIS BOCQUET ET ÉRIC VERHOEST, ÉDITIONS DUPUIS, 384 PAGES.
Christophe Conte n’est pas que le tonton flingueur des Billets durs taillant chaque semaine un costard à une personnalité dans les Inrocks, c’est aussi un critique musical à la plume fondante comme du chocolat à haute teneur en cacao émotionnel. Converti à la pop française, cet adepte du journalisme à tripes accumule depuis des années comptes-rendus de concerts, portraits, interviews et reportages dans la banlieue de la variété. Un trésor dispersé aujourd’hui rassemblé, avec quelques textes inédits en bonus, dans cette anthologie subjective concoctée avec la complicité graphique d’un autre fondu de sonorités made in France, l’excellent Charles Berberian (Monsieur Jean, Jukebox…). Son trait élégant et chaloupé, presque félin, prolonge le plaisir d’une prose incandescente qui désosse l’album Histoire de J. de Jeanne Cherhal ou rend visite dans sa tanière corse à Dutronc, avec lequel « les verres se remplissent plus vite que les obligations promotionnelles ». Un cabinet de curiosités hanté par les petites mains et par les grosses pognes de la chanson hexagonale, de Dominique A à Gainsbourg en passant par Elli et Jacno ou JP Nataf, qui se boit comme du petit lait allongé au whisky. DE CHRISTOPHE CONTE ET CHARLES BERBERIAN, ÉDITIONS HÉLIUM, 296 PAGES.
Des chiffres-32 ans, 300 pages et 500 illustrations- pour des lettres de noblesse -un artiste urbain qui rêve de changer le monde et prend les villes pour ses galeries à ciel ouvert. L’oeuvre de JR ne laisse pas indifférent. Des toits des favelas de Rio au mur qui sépare Israël et la Cisjordanie, en passant par les townships du Kenya, le Français a apporté l’art où on ne l’attendait plus. Cette brique lui rend hommage à travers un contenu graphique et accrocheur comme ses photos. PHAIDON, 304 PAGES. PRIX: ENVIRON 50 EUROS.
Un coffret pour deux livres, deux points de vue et deux ovnis créatifs, entre comics indés et adeptes de Scott McCloud, sur la révolte des Boxeurs en Chine à la fin du XIXe siècle. D’un côté, le jeune Petit Bao qui prendra la tête d’une armée de 1000 paysans révoltés contre les colons. De l’autre, la petite Vibiana, illuminée catholique se rêvant en Jeanne d’Arc et qui s’en va évangéliser la Chine païenne. Un yin et yang graphique tout à fait unique en son genre. DE GENE LUEN YANG, ÉDITIONS DELCOURT, TRADUIT DE L’AMÉRICAIN, 512 PAGES. PRIX: ENVIRON 40 EUROS.
Même si cette énième biographie du génial artiste n’apprendra rien de nouveau au fan transi (qui a déjà fait le tour de la question avec le pavé de Gilles Verlant), elle a le mérite d’offrir un survol synthétique mais pertinent de la vie et de l’oeuvre de Gainsbourg, les deux étant intimement liés chez cet avant-gardiste à fleur de peau. Richement illustré (photos, lettres, partitions…), et s’appuyant sur une double échelle, chronologique et thématique, ce portrait révèle l’homme derrière le mythe. Une belle entrée en matière pour les uns, une sucette (à l’anis, forcément) à resucer pour les autres. DE CHRISTOPHE MARCHAND-KISS, ÉDITIONS TEXTUEL, 248 PAGES. PRIX: ENVIRON 30 EUROS.
L’année 2016 sera celle de l’auteur de Lucky Luke. Outre une grande rétrospective à Angoulême et une future série de « one shot » Lucky Luke réalisés par la jeune génération, voici (enfin) le beau livre-référence, directement lié à son expo, que Morris méritait: un inventaire à la fois austère, magnifique et quasiment exhaustif d’une oeuvre jusqu’ici mésestimée. Mais ne vous précipitez pas, il sort le 4 décembre. ÉDITIONS LUCKY COMICS/DARGAUD, 312 PAGES.
Cette somme -qui existe depuis 2007 et compte parmi les best-sellers de la maison d’édition Phaidon- ne manque pas d’ambition: retracer l’histoire de la créativité humaine à travers le monde et le temps. Une entreprise encyclopédique dont le propos s’étend depuis l’obscurité des cavernes préhistoriques jusqu’à la lumière des lampes LED qui éclairent les cimaises des galeries actuelles. Au bout de la démarche, la volonté de mieux cerner le fait artistique, d’en rendre compte au plus proche de sa diversité spatiale et temporelle. Pour le faire, 30 000 ans d’art ne ménage pas ses efforts. Loin de se contenter d’offrir un prévisible « best of », l’ouvrage met l’accent sur 600 oeuvres remarquables venues non seulement du monde entier, mais également en provenance de toutes les disciplines artistiques et pas seulement les pratiques dominantes -peinture, sculpture, textiles, ferronnerie, céramique… Le résultat est d’autant plus convaincant que les textes ont été rédigés par 35 grands conservateurs de musées, universitaires et archéologues internationaux. On aime le fait que cette dernière version revue et augmentée fasse place à 25 nouvelles entrées qui dessinent plus clairement les contours du XXIe siècle, époque dont on ne perçoit pas toujours la complexité pour cause de manque de distance. Sans oublier la belle maniabilité de l’ensemble qui s’affiche chronologique, farci de repères illustrés et complété par un solide glossaire des termes, des écoles et des mouvements. PHAIDON, 656 PAGES. PRIX: ENVIRON 30 EUROS.
Outre le chocolat, les gaufres et un sale ket qui pisse tout nu dans la rue, la Belgique est connue également comme le pays de la bande dessinée. Une autre « qualité » du plat pays étant la modestie, il a fallu attendre 2015 pour que paraisse un livre sur le 9e art en Belgique. Nous devons l’ouvrage à un journaliste flamand qui y a abordé des thèmes comme la censure, la position adoptée en temps de guerre par les hebdomadaires spécialisés, l’absence de femmes dans l’oeuvre d’Hergé et de Jacobs, la parodie, la position des autorités par rapport à ce support… Si la BD francophone est connue partout en Belgique, c’est moins vrai pour celle du nord du pays. Un ouvrage indispensable donc, qui explore aussi l’univers des petits Mickeys flamands. DE GEERT DE WEYER, ÉDITIONS DRAGONETTI/BALLON MEDIA, 342 PAGES.
Wow! Ne vous fiez pas aux 18 pages indiquées dans la fiche technique de ce livre qui fera de vous la star des soirées branchées indés: 18 pages pour 18 visages dessinés par Charles Burns (Toxic, Black Hole) ou Gary Panter (dont l’éditeur ressort au même moment Jimbo, culte dans l’underground US), mais qui en réalité vous permettent de créer plus de 7000 têtes de créatures monstrueuses, via un jeu de trois panneaux indépendants à mélanger quasiment à l’infini. Un livre-objet qui permet d’explorer de fond en comble et surtout en gros plan l’univers graphique et tortueux des deux auteurs américains, fascinés par le noir, les créatures mutantes, les robots, les insectes ou le malaise en général. Priceless. DE CHARLES BURNS ET GARY PANTER, ÉDITIONS CAMBOURAKIS, 18 PAGES. PRIX: ENVIRON 14 EUROS.
A l’image de la Retron 5, les consoles rétro capables de lire des cartouches old school inondent le marché. Mais leur qualité de fabrication laisse à désirer. Pensée comme accessoire hi-fi haut de gamme, l’Analogue Nt s’équipe, elle, des processeurs originaux (Ricoh 20A3 et Ricoh 2C02) de la NES. La patience sera toutefois de mise vu que le bel objet taillé dans un bloc d’aluminium n’est attendu que pour mars 2016 (sa première édition est déjà sold out). WWW.ANALOGUEINTERACTIVE.COM. PRIX: ENVIRON 500 EUROS.
La Super Nintendo fête ses 25 ans et Pix’n Love lui rend un fameux hommage. Son coffret collector se présente comme un luxueux boîtier abritant quatre ouvrages cartonnés. Parsemé d’entretiens inédits, le quatuor se dédie à un trivia gorgé d’anecdotes et au projet avorté de la SNES-CD. La pièce majeure du package épouse, elle, la forme de la console 16 bits et reprend l’intégralité de sa ludothèque de 2000 jeux. Culte. ÉDITÉ PAR PIX’N LOVE. PRIX: ENVIRON 80 EUROS.
Microsoft a eu la bonne idée de ne pas affubler l’édition Forza 6 de sa Xbox One de néons et de chromes en plastique. A la place, console et manette se couvrent d’une peinture bleu mat empruntée à la Ford GT. Le tarif plus cher de 85 euros se justifie par la présence du jeu mais aussi par un disque dur de 1 To (contre 50 Go sur la version de base). Un pack de voitures dixième anniversaire complète ce bundle fou du volant. PRIX: ENVIRON 450 EUROS.
L’ultime oeuvre de Kojima pour Konami donne une magistrale leçon d’infiltration en open world. Sans (trop) se prendre au sérieux, son nouveau Metal Gear Solid se la jouait ainsi en mode arcade. Une bonne raison pour céder face à cette édition collector. Plus que pour ses accessoires in game exclusifs et sa carte en papier un peu cheap, c’est surtout la réplique de l’avant-bras bionique de Solid Snake qui fascine. Tope là! ÉDITÉ PAR KONAMI ET DÉVELOPPÉ PAR KOJIMA PRODUCTION.
Uncharted a copié Tomb Raider. Le reboot 2013 de Lara Croft renvoyait l’ascenseur en s’appuyant sur les ressorts du blockbuster de Sony. Cette suite ne change pas la recette. Mais les fans devraient acquiescer. Flanquée d’une Lara de 30 centimètres de haut, cette version collector s’accompagne également d’une réplique en cuir de son carnet de notes et d’un pendentif qu’elle découvre dans le jeu. Bonne pioche. ÉDITÉ PAR SQUARE ENIX ET DÉVELOPPÉ PAR CRYSTAL DYNAMICS.
On pourra débattre en boucle des défauts de Fallout 4. Le jeu de rôle événement souvent pris en flagrant délit de bugs graphiques n’aligne en effet que quelques maigres nouveautés en termes de gameplay. Malgré des jeux d’acteur parfois catastrophiques, le first-person shooter fascine encore. Son univers postapocalyptique 50’s en pleine reconstruction pousse ainsi à l’exploration. Au combat aussi, vu que son système de pause d’écran (pour choisir le morceau de l’ennemi à viser) crépite encore. Enfermée dans une mini-ogive nucléaire, l’édition Fallout Anthology explose à point puisqu’elle abrite les deux premiers épisodes de la saga mais aussi Fallout 3: Game of the Year Edition (avec tous les DLC donc). Egalement accompagnée de Fallout New Vegas: Ultimate Edition et Fallout Tactics, cette édition collector de l’uchronie est nettement préférable au Fallout 4 PIP Boy Edition dont l’accessoire trop cher respire le plastoc. Mieux, la bombe, quasiment introuvable en France, est encore disponible sous nos tropiques. ÉDITÉ PAR BETHESDA SOFTWORKS ET DÉVELOPPÉ PAR BETHESDA GAME STUDIOS.
Les développeurs survivants des années 90 se comptent désormais sur les doigts d’une main. Ed Boon, le créateur de Mortal Kombat, fend ainsi encore l’air sur ce dernier épisode. Le titre se décline ici avec une statue exclusive de Scorpion de 28 centimètres de haut. En plus de ce goodie peint à la main, Warner a eu la bonne idée de joindre le premier volume du comics Mortal Kombat X: Blood Ties. Parfait pour se reposer les doigts entre deux fatalities. ÉDITÉ PAR WARNER BROS GAMES ET DÉVELOPPÉ PAR NETHERREALM STUDIOS. PRIX: ENVIRON 100 EUROS.
Nintendo ouvrait le monde de Mario à des développeurs en herbe cette rentrée. Ces derniers ont depuis lors déversé 2,2 millions de niveaux bâtis avec des éléments de cinq épisodes imparables du célèbre jeu de plateforme. Ludique et didactique, le soft a même le bon goût de présenter des créations made in Nintendo. De quoi sauter à pieds joints sur cette édition épaulée d’une figurine Amiibo pixélisée et d’un artbook relié de truc et astuces. ÉDITÉ ET DÉVELOPPÉ PAR NINTENDO. PRIX: ENVIRON 70 EUROS.
Malgré une réalisation graphique dans les talons, Xenoblade Chronicles fascinait sur Wii. Le retour du RPG culte sur une console plus puissante devrait donc hypnotiser. Un signe? Nintendo lui réserve un bundle comprenant le jeu, un artbook, une carte et une console en version premium pack de 32 Go. De quoi patienter en attendant la sortie de Final Fantasy XV… PRIX: ENVIRON 300 EUROS.
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