Moi, l’amour et le sexe

Un petit air de Confessions intimes, en moins trash, plane sur cette production télévisée centrée sur le sexe. Des couples s’y livrent à la caméra, dans des témoignages parfois un peu pathos entrecoupés de plans aussi suggestifs que cheap.

Un petit air de Confessions intimes, en moins trash, plane sur cette production télévisée centrée sur le sexe. Des couples s’y livrent à la caméra, dans des témoignages parfois un peu pathos entrecoupés de plans aussi suggestifs que cheap. On y apprenait, dans le premier numéro du dimanche 3 juillet, que les préliminaires étaient importants dans le sexe. Et que ce couple, perdu après 4 ans dans les méandres du quotidien, aurait mieux fait mieux d’y avoir recours plus souvent s’il voulait se maintenir dans le sens de la marche. « Alors, qu’as-tu pensé de la discussion d’hier soir sur les préliminaires? », demandait Jean-Roméo à Simone-Juliette, avec une spontanéité toute cathodique. Aussi, il y avait Jean-Freddy le menuisier et sa nouvelle copine: elle ne l’accueillerait jamais en jogging, il lui avait préparé un bain aux pétales de rose pour leur première conclusion biblique. Les caractéristiques du documentaire-reportage racoleur étaient quasi toutes réquisitionnées dans L’Amour, moi et le sexe. Sauf le sexologue Pascal de Sutter, rigolo et didactico-populaire, qui désamorcait avec humour et tact les tabous encore liés au sexe. Préliminaires et séduction étaient au coeur du premier numéro: dans ce 2e épisode, l’orgasme et les fantasmes seront éclairés au jeu du « comment qu’il est le Belge, dans le lit? ». On préférait quand même Bucquoy et sa Vie sexuelle des Belges

G.V.

MOI, L’AMOUR ET LE SEXE, ÉMISSION PROPOSÉE PAR PASCAL DE SUTTER.

Ce dimanche 10 juillet à 22h30 sur RTL-TVI.

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