Les jeux vidéo adaptés au cinéma et vice et versa
Thibault Richard (stg.)
Jeu de Nintendo, 1985 Film de Rocky Morton et Annabel Jankel, 1992 S’il y a bien une série de jeux vidéo à laquelle il fallait faire attention, c’est celle-là. A part le choix des acteurs pour Mario et Luigi, le film est un véritable sacrilège. Les frères plombiers arrivent dans un monde sous notre monde où ce sont des lézards évolués qui dirigent. Evolués: du coup, Bowser est un homme normal aux cheveux blonds. Une seule question: pourquoi?
Jeux de Capcom, 1988 Film de Steve E. De Souza, 1994 Jean-Claude Van Damme et Kylie Minogue se sont bel et bien lancés dans l’adaptation kitschissime du musclé Street Fighter.
Jeu d’Arsis Software, 1992 Film de Mike Newell, 2010 Walt Disney a mis le paquet dans cette grosse production et n’a pas lésiné sur les effets spéciaux.
Jeux de Digital Eclipse, 1994 Film de Paul W.S. Anderson, 1995 Bien que le scénario et les acteurs soient d’une qualité médiocre, il faut quand même avouer que le film relate bien l’esprit du jeu. En soi, rien de plus simple: il s’agit d’un tournoi de Mortal Kombat. Pour les effets spéciaux, il faut juste se remettre dans le contexte de l’époque.
Jeu de Core Design, 1996 Film de Simon West, 2001 Il y aura bien une chose que le film aura réussie: c’est de faire incarner la plus sexy des pilleuses de tombes par Angelina Jolie. Si le film ne casse pas des briques, il a au moins le mérite d’avoir un synopsis digne de Lara Croft.
Jeu de Capcom, 1997 Film de Paul W.S. Anderson, 2002 Malgré la jolie Mila Jovovich, le film souffre d’un changement important et apparemment à la mode: l’action. Le jeu est au départ basé sur une ambiance de survival horror qui fait tressaillir et Hollywood y ajoute de l’action pleine de gros calibres
Jeu de Konami, 1999 Film de Christopher Gans, 2005 L’un des rares films qui tente de rester fidèle à l’esprit de la série. Le surival horror devient alors ici un bon film d’horreur.
Un jeu d’IO Interactive, 2000 Un film de Xavier Gens, 2007 Il est très difficile de synthétiser une histoire qui se déroule sur quatre jeux. Le film garde toutes les références de l’intrigue, mais l’esprit d’infiltration du jeu est transformé en un film d’action bourrin. Et normalement, ce n’est pas trop le genre de l’agent 47.
Jeu de Remedy, 2001 Film de John Moore, 2008 Le jeu mythique s’appuie sur un scénario noir et solide et joue sur un système de bullet time. Les scénaristes ont piqué ce qui leur semblait de mieux dans la trame du jeu et l’ont tourné à la sauce du grand spectacle. Résultat: le Valkyrie devient une drogue qui vous fait pousser des ailes.
Jeu de Crytek, 2004 Film d’Uwe Boll, 2009 Un FPS donne un film d’action: CQFD. Le scénario est librement inspiré du jeu et offre des affrontements à coup de flingues automatiques à profusion. Ceci dit: belle chemise!
Film de Georges Lucas, 1977 Star Wars: Le pouvoir de la force II de LucasArt, 2010 Les adaptations sont nombreuses avec une cinquantaine de titres. Le studio Lucas Art s’est depuis longtemps penché sur les possibilités de décliner les films en jeu vidéo. Souvent réussis, les jeux ne sont pas de simples adaptations mais peuvent bien être des histoires complémentaires à l’hexalogie.
Alien de Ridley Scott, 1979 et Predator de John McTiernan, 1987 Jeu de Rebellion, 1999 Humain, alien ou predator? Le choix changera toute la trame du jeu avec un gameplay propre à chaque personnage. C’est ce jeu qui a eu l’idée de mélanger les deux univers. Il a eu ses heures de gloire et a mené à la saga cinématographique du même nom.
Un film de Brian De Palma, 1983 Un jeu de Free Radical Design, 2006 Ou comment essayer de faire un GTA avec Toni Montana. Que ce soit dit tout de suite: ce n’est pas Brian De Palma qui a écrit le scénario. L’histoire se déroule après le film. Même si le GTA-like est un genre qui défoule et qui plaît toujours autant, le jeu est toujours en train de chercher son identité.
Un film de Robert Zemeckis, 1985 Un jeu de Telltale Games, 2010 Il a existé une version qui faisait mal aux yeux lors de la sortie des films, mais la nouvelle est disponible depuis quelque temps sur le Playstation Store. L’histoire se déroule 6 mois après la fin du dernier film. Un jeu qui n’a rien de révolutionnaire et qui s’adresse principalement aux fans en période de nostalgie.
Un film de Marco Brambilla, 1993 Un jeu d’Acclaim, 1995 Jadis, en 1995, les développeurs transposaient déjà les films sur les consoles de salon. Avec ses magnifiques graphismes, Demolition Man était un bon petit jeu d’action qui tentait désespérément de créer la profondeur dans son décor.
Film de Martin Campbell, 1995 Jeu de Rareware, 1997 S’il y a bien une adaptation réussie, c’est celle-ci. Le grand classique de la Nintendo 64 est d’ailleurs revenu cette année sur la Wii. Goldeneye a marqué toute une génération de joueurs avec un multijoueur devenu légendaire.
Un film de James Wan, 2004 Un jeu de Zombie, 2009 Aaaaaaaaaah!!! Qui n’a jamais rêvé de s’enlever une clé de l’oeil avec un scalpel ? Personne ? Eh bien pourtant ils l’ont fait. Si le principe du jeu laisse à désirer, l’esprit de la série est bien là: c’est gore à souhait.
Un film de Dany Boon, 2008 Un jeu de Mindscape, 2008 Jeu ? Oui, jeu quand même. Quand on regarde le contenu, il n’y pas de quoi s’exciter. Il s’agit d’un pur produit commercial créé à la vitesse de la lumière pour tirer encore un peu profit du succès du film. Il en résulte un jeu pour enfants du siècle dernier.
Un film de James Cameron, 2009 Un jeu d’Ubisoft, 2009 Le jeu n’offre rien d’exceptionnel en matière d’expérience vidéoludique, mais a toutefois réussi à faire voyager le joueur sur Pandora parmi les fleurs multicolores. Le titre propose une histoire alternative à celle de James Cameron et la possibilité de choisir son camp: avec ou contre les Na’vis.
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