Critique

[Le film de la semaine] Rêver sous le capitalisme, politique et poétique à la fois

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DOCUMENTAIRE | Une oeuvre aussi passionnante et troublante qu’utile et singulière.

[Le film de la semaine] Rêver sous le capitalisme, politique et poétique à la fois

Allier le sujet et la forme, sans faire de la seconde la simple illustration du premier. Sophie Bruneau sait le faire. Et bien. Suivant son déjà passionnant La Corde du diable (sur le fil de fer barbelé), Rêver sous le capitalisme en apporte une nouvelle preuve fascinante. La réalisatrice recueille le récit d’un rêve et l’interprétation de ce rêve par une douzaine de témoins. Lesquels ne sont (sauf deux) pas dans le champ de la caméra, mais en « off » d’images explorant des lieux de travail, l’architecture d’une production et d’une aliénation dont les rêves évoquent les effets épuisants, angoissants, perturbants. Bruneau rend palpable, sans pose didactique, cette colonisation du plus intime de l’être par le système économique. Politique et poétique à la fois, une oeuvre aussi passionnante et troublante qu’utile et singulière.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content