Critique

[Le film de la semaine] Jusqu’à la garde, une oeuvre secouante

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME/THRILLER | Jusqu’à la garde, premier film choc signé Xavier Legrand.

[Le film de la semaine] Jusqu'à la garde, une oeuvre secouante

Tout commence par une audience à couteaux tirés dans le bureau d’une juge. Couple en instance de divorce, Miriam (Léa Drucker) et Antoine (Denis Ménochet) se déchirent encore un peu plus par avocates interposées autour de la garde de leurs enfants. Le plus jeune en particulier, Julien (Thomas Giora), qui, à onze ans, ne souhaite plus voir son père que sa mère accuse de violences. Dans le doute, il y aura finalement garde partagée, circonstances se révélant propices à une escalade dont le gamin se retrouvera otage… Premier long métrage de Xavier Legrand, Jusqu’à la garde s’empare avec vigueur d’un sujet sensible, la violence domestique, qu’il traite avec une acuité saisissante, refusant les lourdeurs du film à thèse, à quoi il préfère glisser, presque insensiblement, du docu-fiction au thriller angoissant. Une mue parfaitement maîtrisée, et cette oeuvre secouante, portée par une mise en scène d’une sobre rigueur et puissamment incarnée par un impeccable trio d’acteurs, tient autant du choc que de la révélation.

De Xavier Legrand. Avec Denis Ménochet, Léa Drucker, Thomas Giora. 1h30. sortie: 21/02. ****

>> Lire également nos interviews de Xavier Legrand et Denis Ménochet.

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