« Fuck you Vandekeybus! »

© Pieter-Jan De Pue
Nurten Aka
Nurten Aka Journaliste scènes

« Radical Wrong » de Wim Vandekeybus est une bombe d’énergie sur la rébellion adolescente. La fureur de vivre commence d’ailleurs par une insulte au chorégraphe.

Radical Wrong, jusqu’au 26 octobre au Théâtre 140. www.theatre140.be

Radical Wrong de Wim Vandekeybus est une bombe d’énergie sur la rébellion adolescente. La fureur de vivre commence d’ailleurs par une insulte au chorégraphe: les performeurs nous disent qu’ils emmerdent le chorégraphe qui les a rassemblés là: « Fuck you Vandekeybus, baise mes couilles! » Le ton est ainsi donné d’un spectacle insolent et facétieux, baigné dans une bande-son efficace, des Beastie Boys à Nina Simone, en passant par du hardcore, de la musique folk, du métal, de la fusion et même du Michèle Torr! Le tout reste en communion avec une mise en scène, juste et sans excès, flirtant avec un imaginaire connu: des tentes, un casier de bière, une moto, quatre mecs, deux filles. L’ambiance est donc au camping de festival où Radical Wrong enchaîne les scènes avec un propos parfois anecdotique mais dans un rythme communicatif, très « rage de vivre ». C’est que dans Radical Wrong, tout est possible, d’un instant à l’autre: s’embrasser comme se bagarrer, se prendre la tête, avoir les rêves les plus fous, danser, roupiller ou prendre d’assaut le public dans une véritable interactivité effrontée et « sauvage », dont on vous laisse la surprise…

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