Fantômes asiatiques: cinq classiques qui hanteront vos nuits
Lucas Godignon (stagiaire)
Une adolescente dotée de pouvoirs psychiques prépare une vengeance terrible du fond du puits où on l’a enfermée. En faisant d’une cassette vidéo un objet de terreur absolu, Nakata définit le paradoxe génial de la J-Horror: fuyez votre chez-vous car les objets du quotidiens vous tueront. Un classique immanquable soutenu par une BO flippante de Kenji Kawai.
La J-Horror réduite à sa plus simple expression: une malédiction, des fantômes, des morts. Shimizu réussit à faire peur sans le moindre effet spécial (ou presque), rien qu’en soignant la mise en scène et les apparitions. La suite est également à voir.
Premier épisode d’une série de cinq films se déroulant dans des lycées pour filles, Whispering Corridors attaque frontalement la cruauté du système éducatif coréen. Concurrence accrue, sévices corporels, harcèlement sexuel: face aux violences subies par les élèves, la vengeance viendra d’outre-tombe…
Après les cassettes vidéos et les salles de bain, la peur vient désormais des photographies. Un jeune homme voit tous ses tirages se brouiller, quand ce n’est pas un fantôme qui semble y apparaître. Un bon film thaïlandais à la conclusion poétique.
Un film crépusculaire sur la peur de la solitude par l’un des cinéastes japonais contemporains les plus intrigants.
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