
[Critique ciné] Wallay, attachant par son humanisme et sa générosité
COMÉDIE DRAMATIQUE | Cinéaste helvéto-burkinabé venu du documentaire, Berni Goldblat fait ses premiers pas dans la fiction.
Ady, son gamin de 13 ans, filant du mauvais coton dans leur banlieue française, son père décide de l’envoyer passer un été chez son oncle Amadou, au Burkina Faso, avec mission pour ce dernier de le remettre dans le droit chemin. Soit le début d’un voyage initiatique où, à la rudesse du choc initial -Ady n’en fait qu’à sa tête dans un horizon auquel il n’entend pas grand-chose-, succédera la découverte progressive de ses racines et de son identité, apprentissage qui l’amènera à reconsidérer sa façon d’envisager l’existence… Cinéaste helvéto-burkinabé venu du documentaire, Berni Goldblat fait ses premiers pas dans la fiction à la faveur de Wallay. Sans faire l’économie d’un scénario plutôt convenu, ni d’une certaine naïveté, le film se révèle attachant, valant tant par son humanisme que sa générosité.
De Berni Goldblat. Avec Makan Nathan Diarra, Ibrahim Koma, Hamadoun Kassogué. 1h24. Sortie: 31/01. ***
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici