
[Critique ciné] Volontaire, prévisible et sans distance

DRAME | Un film aux allures de promo pour l’engagement sous l’uniforme.
![[Critique ciné] Volontaire, prévisible et sans distance](https://img.static-rmg.be/a/view/q75/w/h/4126321/6436301-jpg.jpg)
Au risque de choquer sa maman (Josiane Balasko) gauchiste et antimilitariste, Laure a décidé de s’engager à l’armée. Dans la Marine nationale, plus précisément. Comment la jeune femme de 23 ans affrontera les épreuves liées à sa formation, comment elle se donnera le défi de devenir « béret vert » (l’élite, essentiellement masculine), le film d’Hélène Fillières le narre de manière prévisible, et sans distance. Diane Rouxel, révélée par Larry Clark dans The Smell of Us, joue juste et bien. Lambert Wilson campe remarquablement le commandant bourru mais généreux. Dommage que leur talent ne trouve pas ici réalisation à leur hauteur, dans un film aux allures de promo pour l’engagement sous l’uniforme.
De Hélène Fillières. Avec Lambert Wilson, Diane Rouxel, Corentin Fila. 1h41. Sortie: 13/06. **(*)
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