
[Critique ciné] Vendeur: rythmé et nerveux

DRAME | Sylvain Desclous interroge le pouvoir corrupteur et grisant de l’argent à travers la figure d’un père absent initiant son fils aux ficelles du métier de commercial.
Moins caricatural que Le Teckel de Bourhis en BD, plus consistant que Les Portes de la gloire emmenées par Poelvoorde, le premier long métrage, rythmé, nerveux, de Sylvain Desclous interroge le pouvoir corrupteur et grisant de l’argent à travers la figure d’un père absent initiant son fils idéaliste mais fauché aux ficelles du métier de commercial dans une France de zonings. Melki excelle en VRP coké à la beaufitude carnassière, mais Vendeur fait un usage pour le moins évasif du motif de l’ellipse. Et peine aussi bien à sortir des rails d’une certaine prévisibilité qu’à transcender son esthétique de téléfilm du dimanche.
De Sylvain Desclous. Avec Gilbert Melki, Pio Marmaï, Sara Giraudeau. 1 h 29. Sortie: 18/05.
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