Critique

[Critique ciné] Trois jours et une vie, un film sombre, plombé, inégalement prenant

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME CRIMINEL | Nicolas Boukhrief réalise une transposition minutieuse du roman de Pierre Lemaitre.

Grand admirateur d’Alfred Hitchcock, Pierre Lemaitre signa en 2016 un roman à suspense qui aurait sans doute plu au grand cinéaste. Trois jours et une vie ne pouvait que trouver rapidement le chemin de l’écran. Loin de la flamboyance d’Albert Dupontel adaptant Au-revoir là-haut! du même auteur, Nicolas Boukhrief en réalise une transposition minutieuse, un peu laborieuse même par endroits. On y assiste à un crime commis par un enfant sur un autre. Une tragédie dont le secret va miner l’existence d’un village frontalier entre France et Belgique. Coupable impuni mais hanté par le souvenir de son geste, Pablo Pauly tient la longueur (quelque peu excessive) d’un film sombre, plombé, inégalement prenant.

De Nicolas Boukhrief. Avec Sandrine Bonnaire, Pablo Pauly, Charles Berling. 2h. Sortie: 18/09. ***

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content