Critique

Critique ciné: The Hunger Games: Catching Fire

The Hunger Games: Catching Fire - Josh Hutcherson et Jennifer Lawrence © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

AVENTURES | Découvert au printemps 2012, The Hunger Games avait fait sensation, la saga inspirée de l’oeuvre de Suzanne Collins trouvant d’emblée ses marques artistiques et commerciales. Vingt mois plus tard, la sortie de Catching Fire, deuxième volet de la franchise, fait fort logiquement figure d’événement; mieux même, on y verra le film le plus attendu de cette fin d’année.

Si Gary Ross a cédé le relais à Francis Lawrence (I’m Legend) derrière la caméra, là où le casting s’enrichit notamment de l’arrivée de Philip Seymour Hoffman, les producteurs n’ont à l’évidence pas voulu prendre le moindre risque: l’impression d’ensemble, à l’issue de Catching Fire, tend à la copie-calque de l’original, dont il renoue avec les enjeux comme les rebondissements, dispensant ainsi un curieux sentiment de déjà-vu.

L’histoire commence là où se terminait le premier épisode, au lendemain de la victoire inespérée de la frondeuse Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) et de Peeta Mellark (Josh Hutcherson) lors des 74e Hunger Games, relecture des jeux du cirque à l’aune d’une société totalitaire post-apocalyptique. Suivant l’usage, les vainqueurs font la tournée des douze districts de Panem, chacune de leurs apparitions ayant le don de déclencher de timides velléités de rébellion contre l’autorité du Capitole. A quoi la présidence de ce dernier va répondre en convoquant, pour les 75e Hunger Games, d’anciens vainqueurs, au rang desquels les deux héros, contraints de redescendre dans l’arène…

Passé ce cap, ce deuxième volet reprend peu ou prou la matrice du premier: le concept des jeux n’a guère changé, en effet, tout au plus se déploient-ils désormais dans une forêt tropicale, avec les variantes (spectaculaires) que cela suppose. Quant au fond de l’affaire, il reste suspendu à l’attente de l’embrasement annoncé, qui s’accompagne, pour le coup, d’une critique aiguisée de la société du spectacle. Soit ce qui ressemble furieusement à un épisode de transition, que relèvent des morceaux de bravoure soigneusement dosés. Et l’on ne mentionne que pour la forme le charisme de Jennifer Lawrence, une fois encore épatante -de quoi, en tout état de cause, donner le change en attendant Mockingjay, la troisième partie de la saga, programmée dans tout juste un an…

  • DE FRANCIS LAWRENCE. AVEC JENNIFER LAWRENCE, JOSH HUTCHERSON, PHILIP SEYMOUR HOFFMAN. 2H20. SORTIE: 27/11.
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