
[Critique ciné] The Birth of a Nation, d’une bigoterie crasse
FILM BIOGRAPHIQUE | Un film au propos encore brûlant, habité d’une rage communicative, mais aussi d’une bigoterie crasse.
Trente ans avant la guerre civile américaine (dite de Sécession), un esclave brillant prêcheur voit ses talents oratoires mis à profit par son propriétaire pour faire rentrer dans le rang ses camarades rebelles. Témoin puis victime d’horreurs sans nom, il lèvera l’étendard de la révolte… Inspiré par des faits réels, écrit-joué-réalisé par Nate Parker, et avec un titre dont l’homonymie défie le classique impardonnablement raciste de D.W. Griffith (1915), un film au propos encore brûlant, habité d’une rage communicative, mais aussi d’une bigoterie crasse et d’une lourdeur malheureusement plombante.
De Nate Parker. Avec Nate Parker, Armie Hammer, Penelope Ann Miller. 1h50. Sortie: 11/01. **(*)
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