
[critique ciné] Silence of the Tides, au rythme des marées
Respirant au rythme de ses marées, Silence of the Tides, le documentaire sans paroles que lui consacre le réalisateur néerlandais Pieter-Rim de Kroon, en restitue à la fois la diversité et la prodigieuse beauté.
S’étendant sur 450 kilomètres au large des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Danemark, la mer des Wadden est l’une des plus grandes zones humides intertidales au monde et, partant, un écosystème d’exception. Respirant au rythme de ses marées, Silence of the Tides, le documentaire sans paroles que lui consacre le réalisateur néerlandais Pieter-Rim de Kroon, en restitue à la fois la diversité et la prodigieuse beauté, soulignée par l’éclat exceptionnel d’une lumière changeante. Non sans questionner le rapport de l’homme à cet environnement, chercheurs étudiant les migrations du bécasseau maubèche ou facteur distribuant le courrier en draisine, pour livrer une enivrante méditation contemplative.
De Pieter-Rim de Kroon. 1 h 43. Sortie: 22/09. ***(*)
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