
[Critique ciné] Problemski Hotel, ultrastylisé

DRAME | Le film de Manu Riche s’inscrit résolument dans l’incertitude du présent, s’attachant au quotidien de demandeurs d’asile transitant dans un centre d’accueil bruxellois.
Adapté, comme avant lui La Merditude des choses de Felix Van Groeningen, d’un roman de Dimitri Verhulst, Problemski Hotel s’inscrit résolument dans l’incertitude du présent, s’attachant au quotidien de demandeurs d’asile transitant dans un centre d’accueil bruxellois. Et confrontés à un horizon kafkaïen sans autre issue apparente que le désespoir, auquel certains, à l’image de Lidia, se refusent pourtant à se résoudre. S’attelant à une question brûlante, Manu Riche opte pour une mise en scène ultrastylisée -la vision de Bruxelles à hauteur des toits est de toute beauté-, assortie d’un point de vue distancié, non exempt d’humour absurde par ailleurs. Un parti pris qui, s’il est cohérent, sacrifie aussi l’émotion, au risque de laisser le spectateur à quai…
DE MANU RICHE. AVEC TAREK HALABY, GÖKHAN GIRGINOL, EVGENIA BRENDES. 1H50. SORTIE: 13/01.
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