
[Critique ciné] Poissonsexe, une fable au charme évanescent

Le titre intrigue, le film accroche. Et s’il n’échappe pas à une certaine mollesse répétitive, Poissonsexe n’en reste pas moins une expérience plaisante.
Gustave Kervern y joue un scientifique dévoué à une mission devenue capitale: redonner l’envie de copuler aux poissons dans un monde où mers et océans se vident, où il n’existe plus qu’une seule baleine. Tant qu’il y est, Daniel aimerait bien se reproduire lui-même. Sauf qu’il n’y a dans la région où il vit que trois femmes en âge d’enfanter… Autour d’un personnage neurasthénique comme Kervern aime en camper, Olivier Babinet construit une fable (à peine) futuriste au charme évanescent. Il y met de la fantaisie, de la poésie aussi, mais pas assez de nerf et trop d’idées arrêtées.
D’Olivier Babinet. Avec Gustave Kervern, India Hair, Ellen Dorrit Petersen. 1h29. ***
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