Critique

[Critique ciné] Parched, entre hymne à la révolte et spectacle populaire

Tannishtha Chatterjee dans Parched de Leena Yadav. © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Le film détourne utilement les codes bollywoodiens pour mieux toucher le public.

Elles sont quatre femmes, liées par l’amitié, par un commun désir de liberté et par le courage de se confronter aux hommes dans le cadre d’une Inde rurale où les traditions ne leur réservent qu’une place subalterne, voire l’asservissement pur et simple. Entre hymne à la révolte et spectacle populaire (scènes dansées comprises), Parched détourne utilement les codes bollywoodiens pour mieux toucher le public. Sortie en France sous le titre La Saison des femmes, cette oeuvre singulière et forte, remarquablement jouée, assume son féminisme de combat avec une fougue communicative. Les quelques maladresses, probablement liées à un tournage sous haute tension, ne diminuent pas l’impact d’un film émancipateur.

DE LEENA YADAV. AVEC TANNISHTHA CHATTERJEE, RADHIKA APTE, SURVEEN CHAWLA. 1H56. SORTIE: 11/05.

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