[critique ciné] Nr.10: une comédie noire
L’histoire de Günter (Tom Dewispelaere), un acteur de théâtre qui, 40 ans après avoir été trouvé enfant errant dans une forêt allemande, va se voir replongé dans son passé à l’énoncé d’un simple mot.
Révélé en 1996 par De Jurk, le cinéaste hollandais Alex van Warmerdam aligne depuis, à intervalles irréguliers, des films étranges généreusement infusés de surréalisme – voir par exemple Borgman, qui l’avait conduit en compétition à Cannes. Il n’en vas pas autrement aujourd’hui de Nr.10, l’histoire de Günter (Tom Dewispelaere), un acteur de théâtre qui, 40 ans après avoir été trouvé enfant errant dans une forêt allemande, va se voir replongé dans son passé à l’énoncé d’un simple mot. L’argument d’une comédie noire s’ouvrant comme un drame conceptuel qui déroule sa trame teintée de parano avec un maniérisme maniaque, avant de basculer vers un ailleurs improbable mais pas moins intrigant, pour composer un tout insolite.
D’Alex van Warmerdam. Avec Tom Dewispelaere, Frieda Barnhard, Hans Kesting. 1 h 40. Sortie: 09/03. ***
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