
[Critique ciné] Monsieur & madame Adelman, maladroit mais lettré, drôle et fantasque
COMÉDIE DRAMATIQUE | Couple à la ville comme à l’écran, Doria Tillier et Nicolas Bedos signent en tandem le scénario de ce premier long métrage que le second réalise.
Soit, en deux heures chrono, près d’un demi-siècle d’une histoire d’amour défiant les époques et les âges en hauts et bas fragiles qui voient les idéaux se tasser en même temps que les corps. Forcément inégal, parfois maladroit, mais lettré, drôle et fantasque, le film traque le romanesque, grande affaire d’une saga feuilletonnante où l’on retrouve le goût de la formule qui claque cher à Bedos -« Nous découvrîmes que la gloire n’était qu’une petite allumeuse« – mais surtout, et plus surprenant, une vraie vision, un souffle, une ampleur, une ambition. Le soin apporté à la mise en scène, élégante, aux reconstitutions d’époque, dynamiques, et au vieillissement des personnages, jamais momifiés, épate, même si le double final -option mélo ou option « twist »- pèche par excès d’énormités.
DE NICOLAS BEDOS. AVEC DORIA TILLIER, NICOLAS BEDOS, DENIS PODALYDÈS. 2H00. SORTIE: 08/03. ***(*)
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