Critique

[critique ciné] L’Étreinte, un peu stérile

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Premier long métrage du Français Ludovic Bergery, ce portrait de femme blessée qui continue malgré tout d’avancer est d’évidence taillé pour Emmanuelle Béart. Laquelle surjoue un peu la veuve désorientée dans un film par ailleurs surdialogué qui cherche beaucoup le naturel mais peine souvent à le trouver. Récit d’une reconnexion à soi, à son désir, à sa sensualité, L’Étreinte tend à s’égarer dans des affects théâtralisés qui montrent bien tout ce que cet exercice de mise à nu a d’artificiel. On préférait largement Béart l’an dernier dans la petite utopie farfelue de Jeanne Balibar ( Merveilles à Montfermeil) plutôt que dans cette espèce de jusqu’au-boutisme un peu stérile censé nous remuer le ventre.

DRAME De Ludovic Bergery. Avec Emmanuelle Béart, Vincent Dedienne, Tibo Vandenborre. 1 h 40. Sortie: 07/07.

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