
Critique ciné: Les Souvenirs, Rouve questionne joliment le temps qui passe
COMÉDIE DRAMATIQUE | Pour son troisième long métrage, Jean-Paul Rouve adapte David Foenkinos, signant une chronique familiale embrassant trois générations.
Soit Romain, 23 ans, veilleur de nuit dans un hôtel et aspirant écrivain, son père, feignant l’indifférence devant la pension, et sa grand-mère, pimpante octogénaire. A leur suite, Les Souvenirs musarde entre Paris et Etretat, porté par une onde mélancolique. Chemin faisant, Rouve questionne joliment le temps qui passe, les sentiments et autres matières sensibles, adoptant une tonalité douce-amère idoine, relevée de pointes d’humour. Classique, son film balaie ainsi toute la gamme des émotions pour laisser une empreinte délicate, défendue par une distribution où Annie Cordy brille d’un éclat tout particulier.
- DE JEAN-PAUL ROUVE. AVEC MATHIEU SPINOSI, ANNIE CORDY, MICHEL BLANC. 1H36. SORTIE: 21/01.
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