
[Critique ciné] Les Bonnes intentions, une satire qui fait pschitt
COMÉDIE DRAMATIQUE | Agnès Jaoui vibre à l’unisson d’un spectacle parfois drôle, mais où les bons sentiments et la démagogie étouffent une matière humaine.
Isabelle est une professionnelle de la solidarité. Professeure de français dans un centre d’aide sociale, elle consacre son temps libre à d’autres actions pour les démunis, les migrants, les exclus. Au point que son mari (rencontré en Bosnie lors d’une opération humanitaire) et ses enfants en viennent à mal ressentir ses absences, son sentiment que tout va bien dans une famille qui ne manque -à ses yeux- de rien… Agnès Jaoui joue de manière engagée une héroïne qui ne l’est pas moins. Elle vibre à l’unisson d’un spectacle parfois drôle (mais pas assez souvent), mais où les bons sentiments et la démagogie étouffent une matière humaine servant à instrumentaliser un discours. Par ailleurs filmé très médiocrement. Une satire qui fait pschitt.
De Gilles Legrand. Avec Agnès Jaoui, Alban Ivanov, Tim Seyfi. 1h43. **
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