[critique ciné] Les Amours d’Anaïs: premier long métrage de Charline Bourgeois-Tacquet
Le premier long métrage de Charline Bourgeois-Tacquet se cherche beaucoup sans jamais véritablement se trouver, s’échinant à passer du coq à l’âne avec une légèreté très fabriquée.
En héroïne toujours pressée et en retard, sujette à la claustrophobie, apparaissant et disparaissant dans la vie des gens à la manière d’un courant d’air, Anaïs Demoustier illumine ce marivaudage très franco-français à la fantaisie passablement appuyée. « Moi je n’aime pas les gens qui savent ce qu’ils veulent« , dit-elle dans ce mélange très naturel d’audace et de timidité qui la caractérise à l’écran. À sa suite, le premier long métrage de Charline Bourgeois-Tacquet (le court Pauline asservie avec, déjà, Anaïs Demoustier) se cherche beaucoup sans jamais véritablement se trouver, s’échinant à passer du coq à l’âne avec une légèreté très fabriquée. Ou comment trop souvent confondre vitesse et précipitation…
De Charline Bourgeois-Tacquet. Avec Anaïs Demoustier, Valeria Bruni Tedeschi, Denis Podalydès. 1 h 38. Sortie: 15/09. **(*)
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