[Critique ciné] L’École buissonnière, pittoresque au possible
COMÉDIE DRAMATIQUE | François Cluzet traque la fauvette comme d’autres la galinette cendrée dans ce conte provincial.
En braconnier bourru épris de liberté, François Cluzet traque la fauvette comme d’autres la galinette cendrée dans ce conte provincial où un jeune Parigot orphelin découvre les joies de la nature au coeur de la Sologne de carte postale des années 30. Après Martine à la ferme, Paul à la campagne en somme, et le film, récit d’apprentissage d’un autre temps -pittoresque au possible, donc-, enquille les fantasmes champêtres dignes d’un dépliant touristique pour Le Monde Sauvage d’Aywaille revu et corrigé par Aventure Chasse & Pêche magazine. Quelque part entre du Jean Becker (Les Enfants du marais) et du Christophe Barratier (Les Choristes), le cinéma de Nicolas Vanier procède d’une esthétique de l’empaillement.
De Nicolas Vanier. Avec Jean Scandel, François Cluzet, Éric Elmosnino. 1h56. Sortie: 25/10. *(*)
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