Critique ciné: L’Éclat furtif de l’ombre, une découverte
DRAME | C’est à un voyage au coeur de l’exil que s’attèlent Patrick Dechesne et Alain-Pascal Housiaux, auparavant directeurs artistiques pour Tsai Ming-liang ou Chantal Akerman.
Avec L’éclat furtif de l’ombre, leur premier long métrage de fiction, c’est à un voyage au coeur de l’exil que s’attèlent Patrick Dechesne et Alain-Pascal Housiaux, auparavant directeurs artistiques pour Tsai Ming-liang ou autre Chantal Akerman notamment. L’action se déploie entre Ethiopie et Belgique, sur les pas d’Adisu, chauffeur de taxi sourd et taciturne, convoquant, au fil de ses méditations, les bribes de son existence passée. S’appuyant sur une démarche esthétique forte, il y a là le récit sobre et sensible, même si parfois évasif du fait de sa volonté elliptique, d’une errance intime. Et une réflexion aussi originale qu’inspirée sur un exil, physique comme mental, béant sur la perspective du néant. Une découverte.
- DE PATRICK DECHESNE ET ALAIN-PASCAL HOUSIAUX. AVEC JOSEPH FARROUL, ABEBE EPHREM WALLE, SARA DE ROO. 1H30. SORTIE: 10/12.
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