[Critique ciné] Le Serpent aux mille coupures, un peu plouc
THRILLER | Se fendre d’un Straw Dogs en Macronie rurale? L’intention est louable, certes. La concrétisation beaucoup moins.
Éric Valette (Maléfique, La Proie) continue de fantasmer ses éternels modèles américains -Sam Peckinpah donc, mais aussi John Carpenter- avec le savoir-faire un peu plouc qui est le sien. Maladroit quand il se pique d’amener des questions de crispations identitaires au coeur de son western moderne déguisé en polar, le réalisateur toulousain se montre surtout singulièrement complaisant dans sa manière d’aborder la violence -de la torture gratuite et très fière de l’être mâtinée de dialogues à la petite semaine.
D’Éric Valette. Avec Tomer Sisley, Terence Yin, Pascal Greggory. 1h46. Sortie: 12/04. *(*)
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