Critique

[Critique ciné] Le Chardonneret (The Goldfinch), laborieux en tout point

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Une transposition ankylosée, confuse et indécise du phénomène littéraire de 2013.

Récit d’apprentissage malade noyauté autour d’une explosion traumatique et d’un petit tableau d’un grand maître flamand, Le Chardonneret fut, à sa sortie fin 2013, un phénomène littéraire à combustion spontanée très vite taxé d’inadaptable. À raison… Risée de la critique et bide total dans les salles aux États-Unis, cette transposition ankylosée, confuse, indécise, se perd dans les méandres de la brique-monstre de Donna Tartt comme un Thésée sans fil d’Ariane dans le labyrinthe du Minotaure. En résulte un mille-feuilles désincarné et poussiéreux, monté avec les pieds, dont l’académisme de narration réduit l’enjeu à un mystère de pacotille. Une piètre imitation du grand oeuvre qu’il ne sera jamais. Laborieux en tout point.

De John Crowley. Avec Oakes Fegley, Ansel Elgort, Nicole Kidman. 2h29. Sortie: 09/10. *(*)

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