Critique

[Critique ciné] Le Bonheur des uns…, un film à franchement oublier

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Ce film de Daniel Cohen se révèle bien vite poussif, et seule Bérénice Bejo émerge du fatras.

Le Bonheur des uns… gravite autour de deux couples d’amis de longue date, dont une scène de restaurant suffit à poser Léa, vendeuse dans une boutique de fringues, comme la plus effacée du lot. Autant dire que, lorsqu’elle se pique d’écrire un roman, elle s’attire les railleries à peine voilées des autres, cédant le pas à la jalousie lorsque l’essai se transforme en best-seller. « Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge… »: parti sur des bases piquantes, le film de Daniel Cohen se révèle bien vite poussif, seule Bérénice Bejo émergeant d’un fatras où Vincent Cassel est résolument à côté de ses pompes, tandis que Florence Foresti se vautre dans la caricature, François Damiens observant les dégâts. Un film à franchement oublier.

Comédie de Daniel Cohen. Avec Bérénice Bejo, Vincent Cassel, Florence Foresti. 1h40. Sortie: 09/09. *(*)

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