
Critique ciné: Knight of Cups, Terrence Malick s’auto-parodie
DRAME | On a peine à croire, à la découverte de Knight of Cups, que le même auteur ait pu réaliser des chefs-d’oeuvre incontestés du cinéma américain des années 70.
On a peine à croire, à la découverte de Knight of Cups, que le même auteur ait pu réaliser Badlands ou Days of Heaven, chefs-d’oeuvre incontestés du cinéma américain des années 70. Depuis, c’est peu dire que l’inspiration s’est détournée de Terrence Malick, qui livre ici une parodie de son cinéma, dont il reproduit les figures sans la moindre grâce. Soit donc, soulignée à grand renfort de voix off pénétrées et de mouvements de caméra sinueux, quelque parabole (christique?) suivant Rick (Christian Bale), une star hollywoodienne, dans une fort hypothétique quête de sens. Ce qui, devant l’objectif de Malick, tourne à l’accumulation de lieux communs, fatras mystique assommant sporadiquement entrecoupé de jolies images… A oublier.
DE TERRENCE MALICK. AVEC CHRISTIAN BALE, CATE BLANCHETT, NATALIE PORTMAN. 1H58. SORTIE: 16/09. SORTIE: 16/09.
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