Critique

[Critique ciné] Haunt, un poil embarrassant

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

HORREUR | Jouer à se faire peur jusqu’à ce que plus personne ne trouve ça drôle: c’est l’une des grandes marottes du cinéma d’épouvante.

Et la motivation première des jeunes protagonistes de Haunt au moment où ils franchissent la porte d’une maison hantée de l’extrême un soir d’Halloween. La suite tient moins du film de genre que de l’attraction foraine, gros fourre-tout horrifique tellement opportuniste qu’il va jusqu’à surfer très grossièrement sur le succès grandissant des escape rooms. Pourtant produit par le sympathique Eli Roth (Cabin Fever, Hostel) et réalisé par les coscénaristes du très bon A Quiet Place, Haunt a le grand-guignol peu assumé, hésitant sans arrêt entre fausse radicalité et sentimentalisme un poil embarrassant.

De Scott Beck et Bryan Woods. Avec Katie Stevens, Will Brittain, Lauryn McClain. 1h32. Sortie: 23/10. **(*)

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