[Critique ciné] Garçon chiffon, inégal
Le premier long métrage de Nicolas Maury (Dix pour cent, Perdrix…) pèche par son nombrilisme.
C’est l’histoire de Jérémie (Nicolas Maury), la trentaine en friche, entre sa carrière de comédien tardant à décoller et sa vie sentimentale minée par la jalousie. Et qui, sa relation avec Albert (Arnaud Valois) venant d’imploser, décide de se ressourcer chez sa mère Bernadette (Nathalie Baye), dans le Limousin. D’inspiration autobiographique, le premier long métrage de Nicolas Maury (Dix pour cent, Perdrix…) pèche par son nombrilisme, l’acteur saturant l’écran de sa présence. Pour autant, le film, inégal, touche par endroits à quelque chose de sensible, non sans réserver d’irrésistibles moments de comédie -la scène d’ouverture chez les « jaloux anonymes »- et autres caméos d’anthologie, Laure Calamy en réalisatrice hystérique.
Comédie de et avec Nicolas Maury. Avec aussi Nathalie Baye, Arnaud Valois, Théo Christine. 1h48. sortie: 28/10. **(*)
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici