Critique

Critique ciné: En équilibre, aussi beau que simple

Albert Dupontel dans En équilibre © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | La cascade de trop. Une lourde chute de cheval. La paralysie. Le fauteuil roulant.

Marc revient brisé dans le manège où son étalon favori n’est plus monté désormais. Aux épreuves physique et psychologique qu’il traverse s’ajoutera bientôt la pression d’une compagnie d’assurance cherchant à minimiser son intervention en l’accusant de prise de risque exagérée sur le tournage où il s’est blessé… Albert Dupontel interprète avec sobriété le personnage de Marc. Cécile de France, dans le rôle de l’employée de la société d’assurance cherchant à l’aider (quitte à s’opposer aux ordres reçus), n’est pas moins crédible. Et ce qui s’ébauche entre ces deux êtres aux élans interrompus -elle a renoncé à sa passion du piano pour fonder une famille- est aussi beau que simple.

Denis Dercourt réussit l’équilibre évoqué par le titre de son nouveau film. Certes, nous ne sommes pas ici au très remarquable niveau de La Tourneuse de pages, l’oeuvre majeure du réalisateur (et professeur de musique!). Mais les ficelles un peu voyantes d’un scénario penchant vers le mélodrame se font presque totalement oublier au fil d’un parcours existentiel, émotionnel, qui trouve la note juste. Avec des moments de grâce venant compenser quelques lourdeurs d’écriture. Et une pointe d’humour tout au bord des larmes…

DE DENIS DERCOURT. AVEC ALBERT DUPONTEL, CÉCILE DE FRANCE, MARIE BAÜMER. 1H30. SORTIE: 24/06.

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