
[Critique ciné] Bécassine!, loufoque et charmant
COMÉDIE | La servante bretonne naïve et dévouée opère le plus inattendu des retours, 113 ans après sa première apparition en bande dessinée.
Rescapée d’un tube de Chantal Goya et d’une image folklorique éminemment surannée, la servante bretonne naïve et dévouée opère le plus inattendu des retours, 113 ans après sa première apparition en bande dessinée (signée Rivière et Pinchon). Elle reprend vie sous les traits adéquats d’Emeline Bayart, et devant la caméra d’un Bruno Podalydès nostalgique comme lorsqu’il tourna Le Mystère de la chambre jaune en 2003. Karin Viard, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz ajoutent leur grain de sel à un spectacle loufoque et par endroits très charmant, visant clairement un public enfantin. Mais il manque à Bécassine! un élan, une vigueur, le sentiment d’une nécessité qui porterait le film comme il portait Adieu Berthe, Comme un avion ou Liberté-Oléron, du même réalisateur.
De Bruno Podalydès. Avec Emeline Bayart, Michel Vuillermoz, Karin Viard. 1h31. Sortie: 20/06. ***
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