
[Critique ciné] 24 Wochen, émouvant mais convenu

DRAME | Une jeune femme enceinte de six mois à qui on annonce que l’enfant qu’elle porte naîtra trisomique et avec une grave anomalie cardiaque.
Julie Jentsch est une actrice remarquable. Celle qui nous avait déjà fait impression dans The Edukators, Sophie Scholl: Les Derniers Jours (surtout) et Hannah Arendt joue avec une force rare le rôle d’Astrid dans 24 Wochen. Une jeune femme enceinte de six mois à qui on annonce que l’enfant qu’elle porte naîtra trisomique et avec une grave anomalie cardiaque. La réalisatrice Anne Zohra Berrached scrute le dilemme de son héroïne et d’un mari confrontés à l’alternative d’interrompre la grossesse ou de la mener à terme. Loin de toute idéologie, le film reste constamment attentif à la réalité de ses personnages. Mais s’il émeut et accueille le débat, ce spectacle convenu est pauvre en cinéma, comme vampirisé par un sujet trop grave pour oser lui donner quelque enjeu formel.
D’ANNE ZOHRA BERRACHED. AVEC JULIA JENTSCH, BJARNE MÄDEL, JOHANNA GASTDORF. 1H43. SORTIE: 19/10. **(*)
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