Bret Easton Ellis, papa de Paris Hilton, de Bernard Madoff et de Frédéric Beigbeder

Où BEE a finalement inventé pas mal de choses, Bedevilled tranche à la serpette, John Foxx reste passionnant, et Kristin Hersh nous raconte sa vie.

Bret par ci, Easton par là, Ellis partout à l’occasion de la sortie de son nouveau roman, Suite(s) Impériale(s), pas inintéressant, même assez prenant, mais néanmoins mégamix pataud de tout ce qui a fait son style et sa renommée. Vu qu’il est très prévisible que des critiques et des réserves du genre, le Californien va s’en rencontrer un très gros paquet dans les jours qui viennent, il est peut-être important de rappeler qu’au-delà des polémiques, Ellis reste un caricaturiste hors-pair des tics de l’époque et en a même annoncé quelques-uns avant même qu’ils n’occupent le devant de la scène médiatique. Sans ses romans, pas de Gossip Girl, pas de Frédéric Beigbeder, peut-être même pas de Bernard Madoff ou de Paris Hilton. C’est du moins la thèse défendue par Fluctuat, dans un mélange de sérieux et de déconne d’un degré improbable qui n’est pas sans rappeler le style Ellissien, justement. Disparaître ici.

http://livres.fluctuat.net/blog/45490-ce-que-bret-easton-ellis-a-vraiment-invente.html

Lors de sa récente projection dans le cadre de l’Etrange Festival, il paraît que Bedevilled, film coréen de Jang Cheol-So a littéralement cartonné. Il conte l’histoire d’une jeune fille retenue prisonnière sur une île habitée par des snuls (des peïs qui sont un petit peu envers eux-même, donc), y est réduite en esclavage, y subit tous les outrages et puis un beau jour, décide de forcer Bart De Wever dans les cordes en amenant elle-même sur la table des négociations l’idée de la scission. Avec à côté du dossier, une serpette et quelques autres ustensiles usuels pouvant servir d’armes. Et là, ça splitte…

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Premier chanteur du groupe Ultravox avant de passer le relais à Midge Ure, auteur en 1980 d’un énorme classique de la synth-pop (l’album Metamatic), influence revendiquée d’Aphex Twin, l’anglais John Foxx n’a longtemps bénéficié que d’un statut de figure culte dans le milieu des musiques électroniques. Depuis quelques années, nombreux sont toutefois les fanzines, webzines et même magazines oeuvrant à sa réhabilitation populaire. Fact en fait partie et a ici synthétisé l’histoire mais aussi les désirs d’avenir du bonhomme. C’est assez passionnant, du moins pour qui aime l’electro et la techno.

http://www.factmag.com/2010/05/26/john-foxx-systems-of-romance/

Ceux qui n’aiment ni la techno, ni l’electro, il y a des chances qu’ils continuent d’apprécier les Throwing Muses et sa chanteuse Kristin Hersh, véritable icone pop/rock des années 90, à la lisière du grunge. Cette bonne dame vient de sortir aux Etats-Unis, Rat Girl, son autobiographie. On y apprend entre autres choses qu’elle joua sur scène enceinte jusqu’aux dents, souffre de troubles bipolaires et n’appréciait pas trop la fumée de cigarettes dans les clubs. Il y a peu de chances que cela soit un jour traduit en français, get it on Amazon then, geezers.

http://www.the-drone.com/magazine/kristin-hersh-rat-girl/

Serge Coosemans

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