Critique

Bref, le documentaire

Carton surprise de la saison télé qui s’est ouverte en septembre, le micro-programme Bref est devenu tellement culte qu’il a aujourd’hui droit à son propre décryptage, sous la forme de ce making of ultra bien torché.

BREF, DOCUMENTAIRE D’OLIVIER MONTORO. EN CLAIR. *****

Ce dimanche 1er janvier à 17h35 sur Be 1.

Carton surprise de la saison télé qui s’est ouverte en septembre, le micro-programme Bref est devenu tellement culte qu’il a aujourd’hui droit à son propre décryptage, sous la forme de ce making of ultra bien torché. Qui débute quand Bref est en tournage, et n’a pas encore trouvé la voie de l’antenne (à l’époque, Kyan Khojandi -alias Je- évoque France 2 et France 4). Et qui dépiaute la minute 40 de récit de vie d’un trentenaire comme tous les autres avec un vrai panache visuel. Avec les personnages principaux de la nano-série qui y livrent leur regard sur eux-mêmes et sur la capsule qui les a mis en lumière (certains se délecteront de l’interview d’Alice David, « cette fille », qu’on peut ici voir évoluer devant la caméra plus de quelques secondes). Avec aussi et surtout des témoignages de fans du monde entier, et les questions qu’ils se posent. Ce film y répond en explorant toute une série de facettes du travail de titan que demande un épisode, du brainstorming initial au montage clipesque au cordeau. L’occasion de jauger du talent de ses concepteurs, de l’envie qu’on a de nous en faire des potes, et du phénomène ultra-générationnel qu’ils ont lancé. Le rappeur Orelsan indique ainsi: « Dans quelques années, quand on voudra savoir comment étaient les gens dans les années 2010, on prendra Bref comme exemple. »

A noter que Be TV programme l’intégrale des pastilles diffusées depuis la rentrée à 17h.

My.L.

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