Critique

Belle du Seigneur

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | On savait très périlleuse l’adaptation du roman d’Albert Cohen, chef-d’oeuvre reconnu de la littérature de langue française.

On pensait difficilement transposable un texte d’une précision ciselée, bijou de subtilité, d’élan et d’intelligence. Mais le tragique exemple d' »euro-pudding » concocté par Glenio Bonder (Glenio qui?) échoue plus lourdement encore qu’on l’eût imaginé. L’histoire de la passion de l’insolent Solal, haut fonctionnaire juif à la Société des Nations durant les années 30, et de la belle Ariane, épouse aristocratique et protestante d’un de ses subalternes, suscite bien quelques frissons sensuels. Mais la réalisation préfère soigner les décors plutôt que la fidélité aux émotions du livre. Et certains seconds rôles (Marianne Faithfull en domestique) sont extrêmement mal distribués.

DRAME DE GLENIO BONDER. AVEC JONATHAN RHYS MEYERS, NATALIA VODIANOVA, MARIANNE FAITHFULL. 1H44. SORTIE: 19/06.

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